Le ministère de la formation et de l'enseignement professionnels a élaboré un projet de nomenclature nationale des métiers d'avenir. Une mesure qui vise à introduire certaines spécialités et filières de métiers d'avenir dans les programmes de la formation professionnelle. Ceci est en mesure de se faire en adéquation avec les technologies modernes et les développements en cours. Le but est de répondre aux exigences du marché. «Divers secteurs spécialisés concernés par ce domaine contribueront à l'établissement de cette nouvelle nomenclature des métiers, notamment ceux relatifs aux technologies de l'information et de la communication et ceux qui requièrent l'utilisation de la numérisation. Le ministère entend également, par cette mesure, renforcer le système actuel de la formation par différentes formules, notamment la formation résidentielle, la formation à distance et la formation continue. Cette nouvelle nomenclature s'inscrit dans le cadre du plan d'action du secteur 2010-2014 qui comprend, selon le ministère, 17 axes en relation avec la modernisation de l'administration du secteur et la poursuite des réformes globales en cours. Il faut savoir que ces réformes sont articulées autour de trois éléments essentiels relatifs à la poursuite de la formation dans les métiers manuels : les travaux publics, l'agriculture, la pêche, la réhabilitation de l'artisanat et la mise en place de règles destinées à renforcer le programme de la formation avec des métiers d'avenir. Pour expliquer ce projet, un deuxième Colloque international sur la formation professionnelle est prévu pour le début de l'année. Au niveau du ministère, ce Colloque est en cours de préparation. Il aura pour thème : «les métiers de l'économie nouvelle basée sur la connaissance». Il faut savoir que le ministère met en place tous les deux ans un programme d'action pour réviser la nomenclature des spécialités et des branches afin d'adapter la formation aux exigences de l'environnement socio-économique, conformément à la stratégie nationale de développement.