Le nouveau ministre de la Communication, Hamid Grine, est depuis hier au commandes du département légué par Abdelkader Messahel, qui a été nommé au poste de ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Le nouveau ministre a évoqué, lors de la cérémonie de passation de pouvoirs, la feuille de route contenant les objectifs tracés pour le secteur tels que soulignés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans son message à l'occasion de la Journée mondiale de la presse le 3 mai. M. Grine a précisé que sa vision était «claire» et «simple», en se fixant plusieurs objectifs, dont le principal est la «professionnalisation» de la presse. Il a fait savoir que pour lui, «il n'y a pas de presse privée ou de presse publique, mais une presse professionnelle», assurant qu'il entendait agir en faveur d'une presse qui travaille «sur la base d'une information crédible et sourcée». «J'entends agir pour une presse sérieuse, ouverte, rigoureuse et crédible», et contre une presse qui «diffame, cherche le sensationnel ou qui attaque les personnes», a-t-il dit. De son coté, M. Messahel qui a félicité son successeur, a tenu à saluer tous ceux qui l'avaient accompagné dans sa mission et l'«énorme travail» accompli dans le développement du secteur, notamment en ce qui concerne l'élaboration de la nouvelle loi sur l'audiovisuel, la carte nationale du journaliste et la formation. «Ce travail, a-t-il dit, s'inscrit dans la logique du renouveau du paysage médiatique, et afin de redonner au service public sa grandeur et l'inscrire dans sa grande mission qui est d'être au service du citoyen algérien».