L'Association euro méditerranéenne des agences de promotion de l'investissement (ANIMA) a lancé un plan d'action, en collaboration avec l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) pour promouvoir les investissements en Algérie. C'est ce qu'a annoncé hier le délégué général du réseau ANIMA, Emmanuel Noutary : «Les priorités de ce plan d'action sont, notamment, de mobiliser les investissements en Europe à destination de l'Algérie et de renforcer la coopération euro méditerranéenne», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse organisée à l'occasion de la tenue de l'Assemblée générale de l'ANIMA en Algérie. Dans ce cadre, le réseau ANIMA dont l'ANDI est membre et qui regroupe quatre vingt agences gouvernementales en charge du développement économique de la Méditerranée, compte organiser plusieurs événements destinés à développer davantage les investissements en Algérie. Il s'agit, outre de l'Assemblée générale de l'ANIMA qui se tient en juin 2014 à Alger, d'un séminaire maghrébin sur l'élaboration de la stratégie pour les diasporas prévu en octobre prochain, de deux (02) master classes pour jeunes entrepreneurs associant des mentors de la diaspora et d'une mission d'affaire Provence Côte d'Azur-Algérie sur la promotion des investissements et l'internationalisation des PME programmés pour septembre 2014, a fait savoir le représentant d'ANIMA. Selon lui, les enjeux sont de taille puisqu'il s'agit de capitaliser sur les investissements européens en Algérie «un pays, qui avec un grand potentiel économique, peut considérablement augmenter le volume des IDE». «Le plan d'action de notre réseau vise le développement de nouveaux secteurs d'activité. Il y a un fort potentiel dans des secteurs encore peu développés», a affirmé ce responsable soutenant qu'en Algérie, les investissements étrangers sont focalisés sur l'Energie et les Télécoms. «L'Algérie peut mieux faire et poursuivre sa courbe ascendante en matière d'investissement (...) ce pays a enregistré des hausses significatives d'IDE ces dernières années dans une période où la tendance est à la baisse dans la région», a affirmé cet expert. Par ailleurs, la règle 49/51% sur l'investissement étranger introduite dans la LF 2009, n'a pas eu d'impact à l'étranger, les investisseurs continuent d'être attirés par le marché algérien comme le montrent les statistiques de l'ANIMA et de l'ANDI, a encore ajouté M. Noutary . Il a, ainsi, mis en exergue l'amélioration du climat des affaires, les effets bénéfiques des facilitations accordées aux investisseurs et la transition économique qui peuvent faire de l'Algérie, a-t-il poursuivi, «un pôle d'investissement de premier ordre dans la région».