L'Algérie accueille, aujourd'hui, à l'instar de nombreux pays musulmans, le mois sacré de ramadhan, dans un esprit de solidarité. Le mois sacré débutera également aujourd'hui en Arabie Saoudite, en Jordanie, au Qatar, aux Emirats arabes unis, au Koweït, en Palestine et en Indonésie. En prévision de ce mois, des dispositions ont été prises par le gouvernement pour assurer l'approvisionnement régulier du marché en produits de large consommation. Des mesures ont été également prises pour garantir la sécurité publique, ainsi que la disponibilté des moyens de transport. Il a été procédé, à cet effet, au renforcement de mesures à caractère préventif, dissuasif et répressif, en mettant en place des dispositifs sécuritaires supplémentaires. Outre la société nationale des transports ferroviaires (SNTF) qui a procédé à un aménagement horaire des trains de grandes lignes à l'occasion de ce mois, le métro et le tramway d'Alger vont circuler de 7h00 à 01h30 du matin, 7 jours sur 7, jusqu'au deuxième jour de l'Aïd, alors que les horaires de travail durant le mois sacré seront de 09h00 à 16h00 dans les établissements publics. S'agissant de la disponibilité des produits de large consommation, l'Office national interprofessionnel a assuré, de son côté, que les produits agricoles et les viandes seront «disponibles» durant le mois sacré, alors que le ministère de la Solidarité nationale a annoncé des actions d'aide aux familles nécessiteuses. Pour cette année, une enveloppe d'environ 54 milliards de dinars a été dégagée pour venir en aide à plus de 1,6 million de personnes recensées à l'échelle nationale. En plus de ses vertus spirituelles, le jeûne a des bienfaits sur l'organisme, puisque plusieurs études et recherches réalisées à ce sujet ont démontré qu'il permet de reposer, de désintoxiquer et de régénérer l'organisme ainsi que de réguler le taux de glycémie et le fonctionnement du pancréas. Néanmoins, le médecin reste la seule personne habilitée à se prononcer sur la capacité du malade d'observer le jeûne qui peut aller jusqu'à 16 heures dans des conditions climatiques contraignantes. Dans ce cadre, les services de santé ont appelé la population à ne pas «s'obstiner» d'observer le jeune en cas de maladie et de se référer aux conseils des médecins.