Le décret exécutif portant sur l'installation d'un co-mité de suivi du commerce extérieur a paru au Journal officiel de la république n°77. Ce comité s'ajoute à la série de mesures portant sur le contrôle des importations. Selon le décret exécutif, ce comité se veut une entité de contrôle afin de suivre et d'analyser «les flux des échanges commerciaux, proposer toute mesure d'assainissement et de régulation de l'activité de commerce extérieur et évaluer périodiquement les données concernant le commerce extérieur». Réduction de la facture des importations Concernant l'organigramme de ce comité, le texte relèvera que la présidence est assurée par le ministre chargé du Commerce extérieur ou son représentant. Il est composé de représentants de 12 ministères dont l'Intérieur, la Défense nationale, les Finances, l'Industrie, et d'autres institutions et organismes de l'Etat comme la Banque d'Algérie, la Gendarmerie nationale, la DGSN, le Centre national de registre de commerce et l'ONS. Le texte précisera également que ce comité est appelé à «proposer toutes les mesures visant respectivement la rationalisation des importations, la promotion des exportations hors-hydrocarbures et la facilitation du commerce extérieur». Il a aussi la charge de «contribuer à l'analyse et à l'évaluation des accords commerciaux, à veiller à l'actualisation et à la fiabilité des informations contenues dans le système d'aide à la décision». Le texte préconise que «les administrations, les institutions et les opérateurs économiques concernés par les opérations de commerce extérieur sont tenus de fournir, en temps réel, le cas échéant, les informations concernant le commerce extérieur et destinées à alimenter le système d'aide à la décision». In fine, il faut rappeler que malgré les mesures drastiques tentant de diminuer la facture des importations, ces dernières n'ont pas du tout fléchi. Elles étaient de l'ordre de 39,10 milliards de dollars, contre 39,47 milliards de dollars en 2008.