Buttant contre d'énormes pierres d'achoppement pour récupérer ses biens fonciers et immobiliers, la Direction des Affaires religieuses de la wilaya d'Oran s'est vue obligée de taper à la porte du Cadastre. Les services cadastraux sont ainsi sollicités pour recenser le patrimoine immobilier de la Direction des Affaires religieuse, explique-t-on de source proche de ce dossier. En fait, l'institution locale représentant le département de Ghoulem Allah -trouve d'énormes difficultés- avec la majorité des APC de la wilaya d'Oran, au nombre de 26, pour la délivrance d'actes de décès de personnes qui se sont désistées de leurs biens, alors qu'en ce sens, un petit coup de main de la part des mairies -est susceptible de résoudre cet épineux problème- qu'est la situation juridique en suspens des Wakfs, exploités ou occupés illégalement. Rappelons dans ce cadre, que la Direction des Affaires religieuses a intenté dernièrement quatre affaires judiciaires pour la récupération de ses biens. Il s'agit d'un immeuble, au niveau du quartier Mdina J'dida, à proximité de la mosquée El-Falah, un lot de terrain situé à côté de la mosquée Cheikh Snouci, à Maraval, de 2 hectares, qui a été exploité pour la construction de plus de 20 villas. Des propriétaires ont saisi l'occasion de la non-délivrance de l'acte de propriété, après le désistement, à la Direction des Affaires religieuses, pour signer l'acte en leurs noms, et ce, depuis 1998. La troisième affaire concerne un immeuble de deux étages, avec 2 locaux commerciaux, en Ville Nouvelle, qui a été exploité illégalement. Selon la même source, il a été procédé à la régularisation de la situation de deux personnes, parmi les 3 occupants du bien, qui ont accepté de payer la location, alors que le troisième refuse toujours la procédure. Il est à noter que le désistement de l'immeuble a eu lieu en 1963 (au profit de ladite direction). La quatrième affaire concerne un lot de terrain situé à Es-Sénia, que la direction a mis à la disposition de la Zaouïa Boutchichia.