Le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, Abdelhamid Temmar, se rendra demain à Londres, ceci pour présider la partie algérienne lors de la deuxième session du sous-comité algéro-britannique pour les questions économiques, commerciales et financières, session prévue du 12 au 14 avril, selon un communiqué du ministère. Le ministre aura pour mission de convaincre les hommes d'affaires britanniques de venir investir en Algérie. A cette occasion, il devra exposer les opportunités d'investissements en Algérie dans différents domaines, notamment dans les industries manufacturières. La partie britannique sera présidée, lors de cette réunion de trois jours, par le ministre d'Etat britannique chargé du Commerce, de l'Investissement et des PME, Lord Davies of Abersoch. La création de ce sous-comité avait été décidée à l'issue de la deuxième session du comité mixte algéro-britannique sur les relations bilatérales tenue en juillet 2007 (à Londres). Ce mécanisme de coopération économique bilatérale comprend notamment deux volets, la première porte sur la concertation politique, le second étant consacré aux relations économiques. Abdelhamid Temmar a été convié par «The Middle East Association» pour assister à une série de rencontres avec des officiels britanniques, des représentants des milieux d'affaires et des membres de la diaspora algérienne dans la capitale britannique. Abdelhamid Temmar est le deuxième ministre algérien à effectuer une visite à Londres, ceci en l'espace de quelques jours. Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a effectué du 24 au 26 mars une visite officielle en Grande-Bretagne à l'invitation de son homologue britannique, le secrétaire d'Etat à l'Energie et au Changement climatique. Ces derniers mois, la Grande-Bretagne semble manifester un intérêt grandissant pour notre pays. Début mars, Martin Day, porte-parole régional du Foreign Office (ministère britannique des Affaires étrangères) était à Alger pour expliquer notamment que le gouvernement de son pays n'entendait pas inscrire l'Algérie sur la liste noire des pays à risque, comme l'avaient fait les Etats-Unis et la France, rappelle-t-on. En effet, les Anglais veulent profiter pleinement du refroidissement des relations bilatérales entre Alger et Paris pour devenir un partenaire privilégié de notre pays.