L'étau se resserre de plus en plus autour des importateurs de pièces détachées « tout-venant ». Plusieurs cargaisons, d'un poids total de 7,5 tonnes, de ces produits « made in Corea » viennent d'être frappées de refus d'admission au port d'Oran et ont été réexpédiées de facto, a-t-on appris de source portuaire. Selon nos informations, c'est au cours d'un contrôle que les inspecteurs de la qualité et de la répression des fraudes ont découvert que les pièces détachées ne répondaient pas aux normes de conformité et d'étiquetage comme stipulé dans la loi. La valeur de cette marchandise s'élève à 15 millions de dinars. Cette opération intervient conformément aux directives du ministère du Commerce visant à s'assurer de la qualité de ces pièces importées de l'étranger. Outre l'étiquetage, le ministère du Commerce a exigé la présentation d'une attestation précisant que les pièces d'origine ont été fabriquées sur la base d'une autorisation de la firme mère. Outre ce refoulement, les inspecteurs du contrôle aux frontières ont procédé à l'admission de plus de 76 tonnes de pièces détachées à partir des trois ports qui sont Oran, Mostaganem et Ghazaouet. Ce sont des pièces importées de plusieurs pays d'Europe et dont la valeur avoisine les 49 millions de dinars. Cette marchandise répond aux normes de qualité et de conformité comme le stipulent les directives du ministre du Commerce. Rappelons qu'une quantité de 17 tonnes de pièces détachées importées de Chine ont été refoulées vers le pays exportateur, et ce pour défaut d'étiquetage en langue nationale. Il est à rappeler, dans le même contexte, qu'un lot de 29 tonnes de pièces détachées a été refoulé, durant le mois d'avril dernier, à partir du port d'Oran. En effet, c'est au cours d'un contrôle que les inspecteurs de la qualité ont découvert que les pièces détachées d'origines chinoise, tunisienne et espagnole ne répondaient pas aux normes d'étiquetage, notamment l'absence de la langue nationale sur les cartons ou parfois le double étiquetage. Partant de ce fait, les pièces détachées ont été refoulées vers les pays exportateurs, conformément au décret en vigueur. Outre l'étiquetage, le ministère du Commerce a exigé la présentation d'une attestation précisant que les pièces d'origine ont été fabriquées sur la base d'une autorisation de la firme mère. Outre ce refoulement, les inspecteurs du contrôle aux frontières ont procédé à l'admission de quelque 99 tonnes de pièces détachées à partir du port d'Oran. Ce sont des pièces importées de France, de Turquie et d'Argentine et répondant aux normes de qualité et de conformité, comme le stipulent les directives du ministre du Commerce