Dahou Ould Kablia, ministre de l'Intérieur, allège le dossier d'attribution du passeport biométrique. En effet, le nombre des pièces administratives à fournir passe de 12 à 5 documents, a annoncé ce jeudi le ministre, devant les parlementaires, lors d'une séance plénière de l'Assemblée nationale populaire (ANP). Une autre révolution porte sur le formulaire tarabiscoté et très sophistiqué que les citoyens ont à cor et à cris critiqué, va être réduit à une plus simple expression. Les indentifications des personnes garantes, allant des camarades d'école, aux collègues de travail passant par les amis intimes et les connaissances faites pendant le service militaire ou autres répondants sont abrogées, a précisé M. Ould Kablia. A priori, le formulaire d'octroi du nouveau passeport biométrique sera presque identique à l'ancien, avec quelques autres précisions. «Le formulaire en question va être réduit comme l'était l'ancien carton vert pour l'obtention du passeport international ordinaire», a indiqué le ministre de l'Intérieur. Quant au sept pièces administratives abrogées, elles n'ont pas été divulguées par le ministre. Excepté, le document concernant l'extrait de naissance spécial 12-S. on apprendra également que le certificat de résidence et la carte de groupage sont maintenus dans le dossier de demande du passeport biométrique. Pour les personnes malades ou missionnaires, un passeport de la forme actuelle, d'une durée de 12 mois, leur sera délivré, a affirmé M.Ould Kablia. Interférences entre le religieux et l'administratif L'affaire s'est compliquée dès l'annonce du dossier à fournir pour l'obtention du nouveau passeport biométrique, par l'ex ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, promu depuis au poste du vice 1er ministre. L'extrait de naissance spécial S-12 a été, à lui seul, une entrave de taille pour les demandeurs de toutes les Wilayas. Aussi, force est de constater que les APC sont, depuis le début de l'opération, confrontées à de tas de problèmes dont celui des imprimés de ce fameux S-12. D'autres interférences entre le religieux et l'administratif ont également émergé. Le voile, la barbe et la photo d'identité. Les barbus scientifiques et universitaires qui tiennent aussi à leur barbe seront-ils contraints à présenter des photos imberbes, ironise un citoyen. En somme, la bio métrisation ne résout pas tous les problèmes.