Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, a insisté récemment à Nairobi (Kenya) sur l'urgence de la prise en charge des préoccupations de l'Afrique en matière de changements climatiques, indique un communiqué du ministère rendu public hier. Lors de la 3ème session spéciale de la Conférence de ministres africains de l'Environnement (CMAE), sur les changements climatiques, M. Rahmani a appelé les pays développés «historiquement responsables du réchauffement actuel de la planète», à assumer et honorer leurs obligations, conformément à la convention cadre des Nations-Unies sur ce thème, a-t-on précisé. Il a également appelé la communauté internationale à œuvrer dans l'espoir d'obtenir un nouvel accord climatique mondial à Copenhague en décembre 2009, dans le cadre du Plan d'action de Bali (Indonésie), qui soit équitable, efficient et durable, a-t-on ajouté. L'Algérie, présente en tant que pays membre de la CMAE, est aussi présente en sa qualité de président du groupe africain de négociations des changements climatiques. Elle a ainsi mené les réunions de négociations pour l'actualisation de la plate-forme africaine de Copenhague, adoptée à Alger en novembre 2008, en perspective de la prochaine session des négociations des changements climatiques qui se tiendra à Bonn (Allemagne), du 1er au 12 juin 2009, et de la réflexion des préoccupations africaines dans le nouvel accord climatique conformément au Plan d'action de Bali.