Plusieurs délégations se sont succédées à Boughzoul pour affûter les instruments d'aménagement et d'infrastructure qui viennent de connaître leur traduction pour un coût de 29 milliards de dinars alors qu'un consortium coréen a été mis à contribution pour les études et travaux de viabilisation actuellement en phase de réalisation. Des sources proches de la D.P.A.T font, par ailleurs savoir que 30 milliards de dinars sont allés à l'aménagement du site de “ Messiline ” destiné à accueillir les habitants qui seront déplacés à 3 KM du noyau central (75 000 habitants d'ici 2010). L'objectif de population étant de 400 000 âmes à l'horizon 2025.Ce projet colossal est favorisé par la position de Boughzoul à proximité de la capitale (170 km) et à l'intention de deux grandes voiles de communication l'axe nord-sud avec la RN I (Alger-Laghouat) et l'axe est-ouest avec la RN 40 (M'sila-Tiaret). Boughzoul dynamisera les pôles de transport aéronautique, finances, de logistique et de commerce. Il trouvera sa consécration dans la recherche scientifique. Les fonctions économiques essentielles sont du niveau tertiaire supérieur. Un ancrage territorial fort pour inverser la tendance exponentielle “ littoraliste ” (65% de la population algérienne sont concentrés sur une superficie ne dépassant pas 4%) et un décloisonnement géographique du monde universitaire et celui de la recherche scientifique, car la ville nouvelle de Boughzoul sera basée sur la créativité, le savoir-faire, l'information, matières premières de l'économie post-industrielle.A noter que le J.O n° 45 du 9 juillet 2006 a publié les décrets exécutifs portant déclaration d'utilité publique de la ville nouvelle de Boughzoul.