Le conseil national du Syndicat autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) sera organisé les 18 et 19 janvier prochain, nous a communiqué M. Mekhaneg Benyoucef, secrétaire national chargé de l'administration et des moyens au sein du SNAPAP. Lors de cette réunion, a ajouté l'orateur, il sera question d'aborder le programme du syndicat pour l'année 2007, démarche à entreprendre et perspectives, ainsi que la présentation du bilan de 2006, "bilan moral et financier du syndicat". M. Benyoucef a indiqué par la même occasion que les adhérents à la SNAPAP participeront à la création et l'installation officielle de la commission nationale de discipline. Cette dernière sera spécialisée dans le traitement des affaires ayant une relation directe avec l'éthique et la discipline professionnels, ainsi que l'étude de plusieurs points organiques concernant le syndicat. Les déclaration de M. Benyoucef coïncident avec la tenue de la conférence de presse organisée et animée par M. Belkacem Felfoul, Secrétaire général du SNAPAP, au siège national à Alger. Au cours de cette conférence-débat, le SNAPAP, par la voix de son secrétaire général, a exigé en premier lieu, la publication des décrets d'application concernant le statut général de la Fonction publique, qui tarde à venir et sans lequel aucune négociation ne peut être établie sur les statuts particuliers. En effet, M. Felfoul a affirmé que " ce n'est pas normal que, cinq mois après la promulgation de l'ordonnance 03/06 portant statut général de la Fonction publique et son adoption par les deux Chambres, les textes d'application soient toujours bloqués", sachant que "la promulgation des textes d'application du statut de la Fonction publique permettra de négocier les augmentations de salaire et de travailler sur les statuts particuliers de chaque secteur" M. Felfoul a appelé à l'annulation de l'article 87 bis de la loi 90-11 relative aux relations de travail, la baisse de l'IRG pour les fonctionnaires, ainsi qu'une demande de plus d'implication de ce syndicat dans la gestion et l'organisation du Fonds national de péréquation des œuvres sociales FNPOS qui s'accapare 0,5%, de la masse salariale.