L'enveloppe financière globale pour la participation algérienne aux Jeux olympiques de Pékin (8-24 août 2008) avoisine les 177 millions DA, soit 1,4 million d'euros, a déclaré, samedi, le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf. 60 sportifs algériens de 12 disciplines ont obtenu, jusque-là, leur billet qualificatif pour les joutes de Pékin, a précisé le président du COA, qui était invité au Forum de l'ENTV. M. Berraf a mis en relief les "bonnes conditions" dans lesquelles se déroule la préparation des sportifs algériens. Dans ce contexte, il a souligné que dans le cadre des protocoles d'accords signés par le COA avec d'autres comités olympiques étrangers, les athlètes de six disciplines partiront prochainement en Corée du Sud pour poursuivre leur préparation en vue des JO 2008. Optimiste, il a indiqué que cette participation peut "nous valoir des médailles", au vu de la "grande motivation" qui anime les athlètes algériens. "Nous avons des espoirs de médailles, notamment dans les disciplines phares, comme l'athlétisme, la boxe et le judo", a-t-il ajouté. S'agissant du sport pour handicapés et leur participation aux Paralympiques de Pékin prévus en septembre 2008, M. Berraf a fait savoir que les athlètes "bénéficieront des mêmes traitements" que ceux des valides. "Le handisport algérien a prouvé, à maintes reprises, qu'il est un digne représentant des couleurs nationales", a-t-il dit. Interrogé sur la situation du football algérien et la "dégradation" de son environnement immédiat, le président du COA a souligné qu'il faut absolument mettre un terme à cette situation qui porte un sérieux coup au "civisme et à la morale sportive". Concernant la proposition de la mise en place de la formule "championnat à blanc" prônée par certains acteurs du football pour régler les problèmes qui affectent le sport roi, le président du COA a précisé qu'il est "du ressort de la Fédération algérienne de football, qui en a toutes les prérogatives, de choisir le système de compétition qu'elle juge le plus apte à répondre aux besoins de la discipline". Cependant, cela ne l'a pas empêché de dire que cette option "n'est pas une solution", expliquant que "le sport exige la compétition" et que "sans compétition, il ne peut y avoir de motivation ou émulation. Ces deux facteurs sont d'ailleurs indispensables pour développer le niveau de l'athlète". Pour M. Berraf, "les choses doivent reprendre leur cours normal à travers l'application stricte et rigoureuse des lois et règlements".