Le colonel Abdeslam Telli, chef du département formation au commandement général de la Gendarmerie nationale a indiqué, jeudi dernier à Sétif, que la gendarmerie s'emploie à porter ses effectifs à 100 000 éléments d'ici l'horizon 2010. Dans une conférence de presse qu'il a animée à la veille de la sortie de la 48e promotion des agents de police judiciaire de l'école des sous-officiers de la Gendarmerie nationale de Aïn Romane, dans la wilaya de Sétif, le colonel, a parlé des priorités de la Gendarmerie nationale, notamment la lutte contre le terrorisme qui est un fléau "de nature à contrarier le développement économique et social de tout pays" estime-t-il, mais aussi, la cybercriminalité qui reste encore une priorité de ce corps de sécurité, car selon cet officier les crimes à travers la toile Internet ont pris une grande ampleur ces dernières années. Il y a aussi le crime organisé, surtout le trafic d'armes et de drogue qui a pris des proportions dangereuses ces dernières années et à ce propos le colonel Telli a révélé que la Gendarmerie nationale a saisi récemment des stupéfiants et des explosifs grâce à l'utilisation de ses brigades cynotechniques."C'est l'intérêt porté à la formation qui a permis à la gendarmerie d'atteindre le niveau qui est aujourd'hui sien en matière de lutte contre la criminalité et de protection des personnes et des biens" explique le chef du département de la formation de la Gendarmerie nationale.Toujours dans le même contexte le colonel Telli a indiqué que la Gendarmerie nationale sera renforcée, dès le mois d'octobre prochain, de nouvelles structures de formation dotées de moyens technologiques sophistiqués, dont l'école de police judiciaire de Zéralda (Alger) et les centres d'instruction de Touggourt (Ouargla) et Aïn M'lila (Oum El Bouaghi). Ces infrastructures procèdent de la stratégie de la Gendarmerie nationale qui s'appuie sur la formation et la préparation d'éléments compétents, disposant des moyens matériels nécessaires, et aptes à exercer leurs missions dans les meilleures conditions tout en se mettant au diapason des mutations enregistrées aussi bien en Algérie qu'à travers le monde.