En marge des travaux du 8e Forum international sur les perspectives de développement en Afrique qui se tient à Paris, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a indiqué que " l'Algérie enregistre d'énormes progrès aussi bien en ce qui concerne l'effort économique que la gestion de sa dette et je salue ces changements qui s'opèrent aujourd'hui et les réformes en cours que connaît le paysage économique algérien ".Donald Kaberuka a rappelé que, lors de sa dernière visite en Algérie au cours de laquelle il a longuement discuté avec les opérateurs économiques privés " j'ai senti une dynamique nouvelle qui m'a convaincu que l'Algérie est sur la bonne voie ".En outre, Donald a estimé que " l'économie algérienne a plusieurs atouts dont la compétence de ses hommes et les revenus pétroliers qui ont permis au pays de gérer sa dette d'une manière très active ". Il a ajouté que " l'Algérie a remboursé pratiquement toute sa dette, elle s'attaque aujourd'hui aux infrastructures, aux moyens de gérer les grands projets, aux moyens nécessaires pour réformer son système financier ".A noter que la BAD pourrait contribuer à ces efforts. Par ailleurs, le président de la BAD a annoncé que son institution financière ouvrira un bureau à Alger avant la fin de l'année en cours. Il est important de noter que le bureau sera chargé de promouvoir l'action du secteur privé algérien et contribuer éventuellement à la gestion des grands projets, de la réforme des systèmes financiers et de la gestion économique. Dans le même contexte , Donald Kaberuka a rappelé l'attachement de la BAD en vue de promouvoir le développement économique, mais également humain. L'Afrique d'aujourd'hui doit pouvoir s'exprimer par sa propre voix et les jeunes sont un pilier fondamental de cette voix. La Diaspora des jeunes est, également, une force majeure qui permettra de fonder des compétences, notamment dans les domaines des médias et du journalisme. Ces compétences sont les instruments nécessaires pour construire une image donner de l'Afrique. Sans nier les réalités du terrain, le journalisme se doit de devenir le porte-parole de toute une génération qui vise vers l'excellence. Les institutions internationales devront aussi œuvrer en vue de former les jeunes et les rendre plus outillés face à cette nouvelle société à reconstruire.