La ville de Boussemghoune (165 km au sud d'El Bayadh), cité d'histoire et de civilisation et un pôle touristique prometteur, offre des opportunités diverses en matière d'investissement dans le créneau touristique eu égard à ce qu'a attribuée la nature à cette oasis de palmiers et de dunes, et la richesse de son patrimoine civilisationnel et archéologique. En effet, selon les témoignages de la population locale, cette ville est réputée par la beauté de ses paysages, de son oasis, de son oued "Erromane" d'où coule une eau limpide et fraîche à longueur d'année, de ses palmeraies et des vergers de grenadiers, très nombreux, qui la distinguent par rapport aux autres localités de cette région des Hauts-Plateaux de l'Ouest. Jouissant d'un passé d'une richesse avérée sur le plan civilisationnel, le ksar de Boussemghoune recèle un patrimoine pariétal matériel et immatériel non des moindres, témoignant de l'ère préhistorique et de grottes représentant une facette importante de la sédentarisation de l'homme dans cette région. Ce ksar, édifié depuis plus de 17 siècles, fût de tout temps, "un caravansérail" et "un lieu incontournable" de transit des caravanes qui se dirigeaient vers plusieurs contrées et nombre de pays de l'Orient. Au vu de son importance archéologique et civilisationnelle, ce Ksar a fait l'objet de travaux de restauration pour sauvegarder son cachet distinctif. Ce site, une des "stations" du soufisme, a été, indique-t-on, le lieu de refuge et de méditation du Saint Sidi Mohamed Tidjani, originaire de Ain Madhi (Laghouat), qui s'est établi dans la ville de Boussemghoune dont la population a été enchantée par sa présence, selon certaines versions confirmées. Cité d'origine berbère, dont sa composante parle toujours le tamazight, Boussemghoune est prédisposée à devenir un pôle touristique indéniable si toutes les initiatives d'investissement se concrétisaient, insistent les connaisseurs de ces lieux aux potentialités avérées, afin de la faire découvrir aux visiteurs, touristes et chercheurs.