Investissements n La région, pour peu que les potentialités soient mises en valeur, peut connaître un essor certain dans le secteur. Jouissant d'une parfaite harmonie entre les paysages montagneux et des sites naturels d'une grande beauté, s'étendant sur les monts de Kessal, à travers la chaîne de l'Atlas saharien, les étendues désertiques de Brezina, Labiodh Sidi Cheikh, El-Benoud, et les oasis et palmeraies de Boussemghoune, la wilaya d'El-Bayadh est «prédisposée à devenir un pôle touristique incontournable», soulignent les responsables en charge de ces activités. A cela, s'ajoute un patrimoine historique et paléontologique non des moindres représenté par 70 sculptures rupestres dont la majorité date de l'ère préhistorique, selon les connaisseurs en la matière. Au-delà de sa valeur historique pouvant promouvoir l'exploration touristique, ce patrimoine, relève-t-on, offre des opportunités multiples quant au développement des études et recherches d'anthropologie. Au cours des deux dernières années, les recherches menées par des anthropologues et des paléontologues dans cette région, se sont soldées, note-t-on, par la découverte d'ossements de dinosaures non loin du chef-lieu de la wilaya. Ce qui a permis, aussi, de remonter à l'histoire de la sédentarisation de l'homme dans cette région. Un patrimoine historique, non moins important, est également recensé à travers cette wilaya. Il s'agit des ksour ou «vieux palais» parmi lesquels ceux de Boussemghoune (XVIIe siècle), de Bent-El-Khass à Brezina, de Chellala, de Arbouat et bien d'autres, considérés comme étant un héritage historique inestimable. C'est dans le sens de la revalorisation et de la réhabilitation de ce patrimoine que sont orientés les efforts consentis par les pouvoirs publics qui accordent, soulignent les mêmes sources, un intérêt particulier aux actions de restauration de ces édifices. En effet, d'importants investissements ont été consacrés pour la valorisation des ksour en matière de tourisme, notamment, à travers le fonds de développement du Sud, le programme complémentaire de 2003, et, enfin celui du développement des Hauts-Plateaux. Les populations d'El-Bayadh restent, souligne-t-on, fidèles aux traditions héritées de leurs ancêtres en perpétuant des rites ancrés dans leur mode de vie. Le «Rakb» (procession) de Labiodh Sidi Cheikh et la Ouaâda (fête) de Sidi Khelifa sont autant de festivités célébrées, chaque saison, dans cette wilaya qui se transforme, pour la circonstance, en un pôle touristique attirant nombre de visiteurs des différentes régions du pays, constate-t-on.