La circulation routière dans la ville de Béjaïa est le nouveau casse-tête des automobilistes. En effet, déjà qu'en saison a morte, il est pénible de circuler à travers la ville, les intersections et les ronds-points sont encombrés au point que même les agents de la circulation peinent à dégager les bouchons créés à leur niveau.Ce état de fait est le résultat de l'accroissement du parc automobile et de l'exiguïté des voies de communications desservant la ville. D'autre part, le plan de circulation existant ne répond plus aux exiguïtés de l'heure. Celui-ci n'a pas été réactualisé malgré l'implantation de nouvelles cités aux alentours des grandes artères, à l'exemple de la cité EPLF au niveau du rond-point Daouadji, où de la cité dite “ Zedma ” ou encore de la cité Seghir et où touts les automobilistes sont tenus à converger vers le rond-point Daouajdi pour rejoindre l'artère qui les mène vers le centre ville.Que l'on vienne d'Ihadadene, de Sidi Ahmed, de la route des Dunes la convergence vers ce rond-point est pratiquement une obligation. De plus, pour des raisons inconnues, les Béjaouis aiment emprunter l'artère principale en passant devant le siège de la wilaya, délaissant les voies, parallèles pourtant desservies par des voies séantes et aboutissant au même lieu.La mise en place d'un nouveau plan de circulation routière, en tenant compte des paramètres évoqués obligera les automobilistes à emprunter les voies périphériques ce qui désengorgera le centre-ville, il faudra reconnaître aussi que les longues files de bus au niveau de l'arrêt d'El-Qods et de la cité Tobbal sont des sources d'embrouillage, surtout aux heures de pointes, les arrêts de bus et leurs départs ne facilitent pas la fluidité de la circulation. Il faudra retenir que d'Ighil-Ouazoug au centre ville, la distance ne dépasse pas les 20 km linéaire, le parcours est réalisé en cette période d'été dans un temps qui avoisine les trente minutes.