Le projet sectoriel du contournement de la ville par le nord-ouest a enfin vu le jour, sachant que l'idée de l'ouverture d'un itinéraire censé absorber l'important flux du trafic routier (surtout les gros tonnages) a germé voilà une bonne dizaine d'années. « La mise en service de cet évitement de 4,8 km a été accueilli avec satisfaction et soulagement par la population, car tout ce qui est poids lourd n'a plus la contrainte (comme avant) de transiter par le centre-ville », a commenté le P/APC de Tadjenanet, Abdelhakim Chettih. Parallèlement à l'indéniable avancée urbaine que vit la localité, et son corollaire la réhabilitation de la notion de cadre de vie, Tadjenanet se dote d'un parcours routier doublement avantageux car, d'une part, il permet à la circulation automobile (en milieu urbain) de retrouver sa fluidité normale, et de l'autre, il épargne aux citadins le casse-tête quotidien et encombrant des nuisances sonores induites par une circulation monstrueuse et leur lot d'émission de gaz polluants. « Le seul inconvénient est l'absence d'éclairage au niveau du rond-point situé à l'extrémité dudit évitement », a souligné l'édile, ajoutant que « la municipalité, vu que cet endroit en question n'est pas intégré au PDAU, ne peut effectuer une quelconque intervention pour y remédier ». A présent, la commune de Tadjenanet dispose d'un évitement, dont la répercussion sur la cité et le repos des citoyens est largement bénéfique. Une acquisition de taille que des localités, autrement plus cossues, peinent, voire cafouillent à concrétiser. Le cas de la ville de Chelghoum Laïd en est l'illustration édifiante.