Le rôle économique de la communication est une évidence que chacun peut constater quotidiennement. Parce que la publicité est familière, parce qu'elle est séduisante, elle contribue à l'image que notre société donne d'elle-même, elle participe à l'essor économique du pays. En même temps, la communication est un rouage de l'économie et elle participe puissamment à son développement. Elle crée des marques, elle les fait vivre, elle contribue à mettre en relation l'industrie et les services avec leurs consommateurs et de ce fait crée une richesse financière. Les médias jouent un rôle primordial dans la publicité, l'un complète l'autre. En Algérie, la culture de la publicité a connu un grand élan durant ces dernières années. D'année en année, on enregistre une progression sur, notamment le plan financier ; il s'avère que c'est le moyen le plus efficace pour la promotion d'un produit auprès des consommateurs. Le montant de l'investissement publicitaire brut dans notre pays, durant l'année écoulée, est de l'ordre de 96 millions d'euros, soit une progression de 16 % par rapport à 2005, selon une étude établie récemment par le bureau d'étude Sigma. Toutefois, le secteur de la téléphonie mobile accapare la part de lion avec un taux de 46 %, il est suivi du marché de l'automobile qui représente une part de 19 %, le secteur de l'agroalimentaire vient en troisième position avec 15 %. Les masses média sont les partenaires directs de la publicité, télévision, radio, magazine, radio, Internet ont noué une relation solide avec cette forme de matraquage direct. En Algérie, les spots télévisés occupent la première marche sur le podium avec une part de 44 % et une progression de plus de 0,7 % par rapport à 2005, il faut noter sur ce point que 141 entreprises ont réalisé 80% des insertions et ont utilisé la télévision pour la promotion de leurs produits. Vient après la presse écrite avec 39 % et une évolution estimée à 24 % par rapport à l'année précédente. Par contre, la publicité dans la radio a connu une régression de 11 % par rapport à 2005 ; en 2006, sa part n'a pas dépassé les 6 %, tout comme l'affichage, ce moyen de communication a, lui aussi, enregistré un décroissement évalué à 6 % pour 2006 on note une part de 6 %, pour les placards publicitaire. La publicité sur Internet reste encore marginale en Algérie contrairement aux pays voisins, mais vu la progression du marché de la téléphonie et celui d'Internet, il y a lieu de parier que ce média connaîtra un vrai essor dans les années à venir, vu que de plus en plus d'entreprises privées intègrent Internet dans leur schéma de communication, mais pour le moment, la majorité des entreprises publiques ne peuvent pas y recourir pour plusieurs raisons. En somme, la publicité est un investissement et ses effets sont durables. Restreindre cet investissement, c'est prendre un bien grand risque.