“La réduction de la production d'eau potable par le complexe “Kahrama” d'Arzew (Oran), prévue du 4 au 29 septembre, n'aura pas d'incidence majeure sur le programme de distribution”, a affirmé, samedi, le directeur de l'hydraulique de la wilaya. La société de dessalement de l'eau de mer “Kahrama”, d'une capacité de production quotidienne de 90.000 mètres cubes, avait annoncé la réduction de sa production à 56.000 m3/j en raison d'un arrêt technique programmé conformément aux instructions du constructeur, a-t-il rappelé lors de la séance de travail hebdomadaire de l'exécutif et des élus locaux de la wilaya. Cet arrêt devait, en fait, intervenir en début de saison estivale mais “Kahrama” l'a reporté à septembre à la demande des pouvoirs publics pour ne pas pénaliser les consommateurs en cette période où le volume des besoins en eau potable enregistre son pic maximal, a-t-il expliqué. Le directeur de l'hydraulique a également fait savoir que “toutes les mesures sont prises, en collaboration avec la tutelle, pour combler le déficit à partir de barrages de l'ouest du pays”. Le dessalement de l'eau de mer constitue l'option la plus avantageuse pour l'approvisionnement de la wilaya dont les besoins en eau potable sont estimés à 350.000 mètres cubes/jour. Plus de la moitié du volume aujourd'hui disponible (142.000 mètres cubes/jour) provient des trois stations de dessalement Kahrama, Bousfer et les Dunes, ainsi que de la station de déminéralisation de Brédéah. En plus de ces eaux dites “non conventionnelles”, d'autres réalisations verront progressivement le jour à moyen terme qui positionneront la wilaya d'Oran dans une situation excédentaire. Dans ce contexte, il y a lieu de citer l'opération d'adduction, à partir de Chelif, du couloir MAO (Mostaganem-Arzew-Oran) dont le premier lot sera réceptionné en décembre prochain, et la future méga station de Mers El-Hadjdaj qui produira jusqu'à 500.000 m3/j.