Les habitants de Bouaïche ont enterré une lycéenne âgée de 17 ans, victime d'une piqûre de scorpion. C'est le second décès enregistré en l'espace de deux jours, après celui d'un enfant, à Messiline (Boughzoul). Comme nous l'avions déjà rapporté dans nos précédentes éditions, la prolifération du scorpion dans la daïra de Chahbounia représente un danger pour la population exposée à la plus redantable espèce : l'androctonus australis surnommé " tueur d'hommes ", à cause de son venin qui renferme onze toxines tout comme celui du cobra royal. Il faut dire qu'en dehors de la sérothérapie, les centres de santé de Bouaïche, Chahbounia et Boughzoul restent totalement impuissants en cas d'envenimation scorpionique sévère se traduisant par la détresse respiratoire, circulatoire et/ou neurologique, coma, qui réclame équipement et spécialiste en réanimation.