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La connaissance au service de l'économie
Publié dans Le Maghreb le 27 - 09 - 2008


par B.Chellali
Connaissances, compétences, savoir-faire, autant de concepts qui devront désormais se familiariser avec l'économie algérienne. Que ce soit pour valoriser le capital immatériel ou identifier et transférer le savoir-faire. Les entreprises sont les plus interpellées à mettre en place un lexique nouveau des connaissances et, par conséquent, une implication plus significative aussi bien du secteur public que privé afin d'enrichir cette démarche dont l'application permettra à l'économie algérienne d'aller sûrement mieux. Par la définition d'un tel champ aussi bien décrypté, grâce à ce qu'on pourrait croire de sa faisabilité et de son possible application, l'économie algérienne peut enfin découvrir ce dont elle s'est abstraite durant des années en produisant des typologies trop souvent délestées d'acteurs-experts et d'analystes. Donc, il y a ce nouveau concept de l'économie fondée sur la connaissance qui s'ouvre un chemin, grâce à la volonté politique de l'Etat par nécessité de changement, et de création de nouvelles méthodes ou d'échelles pour permettre à l'ensemble de l'économie nationale de découvrir des inédits qu'elle n'avait pas vus auparavant. L'économie fondée sur la connaissance (EFC) prônée par le Cnes, interviendra particulièrement pour surmonter les propres " bévues " économiques. La connaissance dans le domaine du développement doit-elle être "pure analyse et mise en forme d'un champ politique" ? Pour qu'elle soit pertinente, et compte tenu du fait qu'elle est censée s'impliquer dans une opération spécifique, ne faut-il pas aussi que les pouvoirs publics qui l'incarnent jouent le rôle de négociateur, médiateur entre tous les acteurs, et assument jusqu'au bout les impératifs de l'action tout en étant l'accompagnateur du côté de ceux qui emploient ce concept. L'économie fondée sur la connaissance peut aussi être un stimulant fort pour le gouvernement dans la mise en application de son programme global de réformes économiques visant à atteindre une croissance économique accélérée sous le dynamisme et l'initiative des investissements publics et privés. Surtout que ce programme est basé petit à petit sur le désengagement de l'Etat des activités productives, l'amélioration de l'environnement des affaires, la modernisation des procédures administratives, la mise en vigueur de nouveaux cadres légaux et réglementaires qui visent à créer des conditions favorables à la participation du secteur privé. De fait, dans la phase actuelle, ce nouveau concept prêt à se mettre en mouvement en Algérie, requiert une évaluation pertinente des processus d'investissement et de dépenses immatériels engagés sur le plan national de façon à tenter de construire une typologie des entreprises et d'appréhender au travers de données ''ex post'' des facteurs essentiels de compétitivité et de rentabilité. L'économie fondée sur la connaissance qui s'adapte le mieux à l'Algérie, est celle qui ne peut pas se contenter de collaborer à la conception des projets et d'être prise dans l'action, d'assumer sans trop de perspectives, le fait d'être instrumentalisée, ou mieux de s'"instrumentaliser" elle-même. Il faut nécessairement rendre intelligible le cadre d'action de développement. La façon la plus adéquate pour la rendre intelligible consiste à définir ce cadre comme un " champ " politique et économique. L'une des dimensions les plus importantes de l'EFC suppose une meilleure compréhension des mécanismes de la compétitivité internationale qui dépassent ceux de la performance spécifiquement industrielle qui ne résultent plus exclusivement d'une combinaison physique et matérielle. Comme elle suppose une meilleure appréhension des aspects liés aux environnements internationaux de façon à mieux comprendre la place croissante des stratégies de coopération et de réseaux internationaux d'entreprises. Ces derniers, dans le contexte d'une économie fondée sur la connaissance, peuvent s'interpréter comme non seulement des dispositifs permettant de construire des représentations communes, mais aussi comme des arrangements garantissant les droits mutuels d'accès aux connaissances complémentaires détenus par les participants.


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