Le mouvement En-Nahda, le Front national algérien (FNA) et le Front des forces socialistes (FFS) ont été à la rencontre de leurs élus et militants, ce week-end. Chacun de son côté et à travers divers angles, ces partis ont abordé l'impact de la crise financière mondiale sur l'économie nationale. Pour le mouvement En-Nahda, "une augmentation des salaires à tous les employés s'impose pour consolider le sentiment de justice quant à la répartition des richesses", a souligné l'ex-secrétaire général du mouvement, Fateh Rebaïe, dans son allocution d'ouverture de la 1re session ordinaire de son Conseil consultatif national qui sera sanctionnée par l'élection du président du conseil et du secrétaire général du mouvement, tenue, jeudi à Alger. Cette augmentation est "une nécessité pour pallier la baisse du pouvoir d'achat, d'une part et contrecarrer les répercussions de la crise financière mondiale, d'autre part". Dans ce contexte, M Rebaïe a appelé à l'adoption "d'un plan national de lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes et la délinquance sociale qui menacent la stabilité et la cohésion de la société". L'heure est à "l'action politique réelle pour éviter au pays de faire un saut dans l'inconnu", a-t-il ajouté. Pour ce qui est de l'élection du président du conseil et du secrétaire général du mouvement, Fateh Rebaïe a appelé les membres du mouvement à élire le président du Conseil consultatif et le secrétaire général du mouvement parmi "les plus compétents et les plus habilités à réaliser les objectifs du mouvement et les aspirations de ses militants et du peuple algérien". Par ailleurs, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, lors d'une allocution prononcée lors d'une conférence tenue avec des élus du parti de la wilaya d'Alger, a indiqué que si la crise financière mondiale n'a pas eu d'impact sur l'Algérie "c'est que notre pays ne dispose pas d'une structure économique et compte toujours sur les recettes du pétrole". Pour ce qui est de l'amendement de la Constitution, le président du FNA a souligné la nécessité de procéder par référendum et de définir "le concept de l'Etat algérien, si ce dernier aspire à une Constitution présidentielle, parlementaire ou regroupant les deux". Il a souligné, également, le rejet par son parti d'une révision à travers le Parlement, à condition qu'elle soit soumise ensuite à la consultation populaire. Le Front des forces socialistes (FFS), par le biais de son premier secrétaire national, Karim Tabou, a relevé la nécessité de "réfléchir sérieusement aux conséquences de la crise financière internationale". S'exprimant au cours de la rencontre nationale des présidents d'APC, M. Tabou a indiqué que "15 congrès régionaux seront tenus fin octobre courant afin de mettre en place les programmes d'orientation destinés aux présidents des APC et des élus du parti". Des rencontres de formation, a-t-il ajouté, seront organisées au profit des militants du parti à partir de novembre prochain à l'école de formation Ali Messili, où plus de 800 étudiants se sont inscrits à ce jour". Evoquant la situation dans la wilaya de Ghardaïa, le premier secrétaire du FFS a appelé les représentants de son parti au niveau des APC et APW à augmenter le volume des aides aux sinistrés des inondations sur le plan matériel ou au niveau de la prise en charge psychologique des enfants notamment.