Plusieurs activités politiques ont été enregistrées ce week-end à travers certaines wilayas du pays. Les staffs dirigeants de nombreuses formations politiques se sont ainsi redéployés durant ces deux jours, que ce soit pour des activités organiques ou pour des rassemblements populaires et autres rencontres avec leurs bases militantes respectives. C'est ainsi que durant ce week-end, les regards au sein de la scène politique sont demeurés braqués sur le quatrième congrès ordinaire du Front des forces socialistes (FFS) qui s'est tenu jeudi et vendredi à la Mutuelle des travailleurs de Zeralda, à l'ouest de la capitale. Le congrès du FFS a été marqué par la présence de plusieurs personnalités ayant marqué l'histoire et la vie politique nationale, à l'instar de l'ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche, le président d'honneur de la Ligue de défense des droits de l'homme, Me Ali Yahia Abdenour, et l'ancien secrétaire général du FLN Abdelhamid Mehri. Des personnalités d'envergure internationale ont été également au rendez-vous des assises du FFS, à l'image des délégations du parti socialiste français et de l'internationale socialiste dont le FFS fait partie. Dans le discours qu'il a prononcé, jeudi, à l'ouverture des assises de son parti, le président du FFS, Hocine Aït Ahmed est revenu longuement sur la situation que traverse actuellement le pays à l'ombre du processus d'ouverture sur la mondialisation et les réformes tous azimuts engagées dans différents secteurs de l'économie nationale. Le leader du FFS a insisté toutefois sur la nécessité d'en finir avec les anciens réflexes pour s'ouvrir sur l'avenir, avant de mettre en exergue toute une série de propositions pour sortir le pays du cercle des blocages qui freinent encore la dynamique nationale. Les personnalités nationales ayant pris part aux assises du FFS ont manifesté toutefois leur adhésion aux propositions requises par le FFS pour la sortie de crise. Le leader du mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, lui a opté pour la ville de Blida où il a organisé jeudi un rassemblement populaire qui a regroupé des dizaines de militants de cette wilaya. Devant l'assistance, le président du mouvement et également membre du gouvernement, a évoqué la nécessité d'instaurer un climat qui permettra de réinstaurer la confiance mutuelle entre l'administration de l'Etat et le citoyen. Ceci à travers une prise en charge effective des préoccupations du citoyen et le rapprochement de l'administration de la population. Soltani, comme à l'accoutumée, estime que c'est l'absence de cette confiance qui a fait que deux tiers de la population en âge de voter n'a pas jugé utile de se déplacer aux bureaux de vote lors des législatives du 17 mai dernier. Par ailleurs, le président du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati, a opté pour la capitale où il a organisé la 4ème conférence de la wilaya d'Alger de son parti jeudi dernier. M. Touati a mis l'accent sur la nécessité d'écouter les doléances des masses juvéniles lors de cette sortie publique. Pour lui, le changement est possible en mobilisant la jeunesse. "C'est à travers la mobilisation de la jeunesse que le changement est possible", a déclaré Moussa Touati lors de sa rencontre avec la base militante de son parti dans la wilaya d'Alger. Comme il a ajouté également que "le changement vient des urnes, en allant massivement voter aux élections locales prochaines". En outre, les trois partis de l'alliance présidentielle (le FLN, le RND et le MSP) préparent actuellement la tenue du sommet de l'alliance, qui est prévu lundi prochain.