Le premier Salon national de l'emploi a été couronné d'un grand succès, s'accordent à dire les sept ministres du gouvernement, ceux de l'Emploi, de la Formation professionnelle, du Travail et de la Sécurité sociale, du Tourisme, de l'Industrie et de la Promotion des PME et PMI et celui du délégué à la ville, tous venus assister à la clôture de cet événement. " Ce Salon est un succès en tous points de vue. Les résultats dépassent sincèrement nos espoirs…", renchérit M. Abdelghani Mebarki, président directeur général de l'Agence nationale du soutien à l'emploi des jeunes que nos avons rencontré sur les lieux des expositions. Pour tous les acteurs intervenants dans la promotion de l'emploi et de la création de la petite entreprise, une chose est certaine : " la dynamique est désormais bel et bien enclenchée ". Mais pour M. Djamel Ould Abbès, et traduisant directement les préoccupations exprimées par le président de la République, lors de son inauguration de ce Salon de six jours, " l'essentiel maintenant est d'axer sur les efforts sur l'amélioration la qualité des investissements, plus que leur quantité…Sur le plan quantité, le nombre des micro-entreprises est réconfortant. Il faut se soucier dorénavant de la qualité de leurs productions afin de créer une valeur ajoutée pour notre économie et répondre favorablement aux nouvelles exigences des programmes en cours…". Dans cette logique même, d'ailleurs, M. Djamel Ould Abbès, ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, et M. El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels ont procédé à la signature d'une convention portant sur la formation de 55 000 ouvriers dans les métiers du bâtiment. Cette nouvelle orientation, cette fois-ci officiellement exprimée, semble obéir et s'inscrire pleinement dans les termes de la nouvelle stratégie industrielle nationale. C'est du moins, ce que laissaient entendre les interventions des ministres, hier. D'autant plus que celle-ci est confortée par " la continuelle baisse du taux du chômage qui est de 12.03% actuellement, et que les pouvoirs publics comptent faire baisser jusqu'à moins de 09%, d'ici à 2009 ", affirme Ould Abbès. Pour nourrir cet formidable élan à l'investissement, maintenir l'engouement des jeunes vers la libre initiative et avec elle, l'appréciable rythme de créations des micro-entreprises, le gouvernement pense à l'heure actuelle, à mettre en place une nouvelle formule pour le financement des nouveaux projets portés par les jeunes et les moins jeunes. Un mécanisme à même de pallier aux lenteurs des banquiers qui manquent encore. L'organisation de ce 1er Salon de l'Emploi aura surtout permis aux jeunes promoteurs de dire, que eux aussi, pensent aux autres quand les pouvoirs publics pensent à eux. Beaucoup de hauts cadres et de visiteurs ont découvert avec fierté, et étonnement aussi, de singuliers " cas sociaux " parmi ces mêmes investisseurs ! Que dites-vous d'une association de bénévoles, " El Assala ", de Djelfa, qui commercialise ses produits de confection traditionnelle de haute facture, pour prendre en charge avec les revenus générés, des malades nécessiteux, des cancéreux et diabétiques entre autres ?