Mis à part les laboratoires Jordaniens, présents depuis longtemps en Algérie, 13 autres laboratoires pharmaceutiques de divers pays, à savoir d'Allemagne, de France, d'Espagne, du Japon, d'Italie, de l'Arabie saoudite, d'Egypte, du Maroc, de la Grèce, de la Serbie, des Etats-Unis, et de l' Inde ont émis le vœu de venir s'installer en Algérie et d'y implanter officiellement leur filiales. Les autorités sanitaires ont en effet exigé, dans une correspondance datée du 31 mars 2008, des laboratoires qui souhaitent enregistrer leurs médicaments en Algérie d'y créer une représentation permanente. Cette dernière condition a été exigée en effet par les autorités sanitaires algériennes afin de permettre une identification rapide de la responsabilité pharmaceutique et le lancement de poursuites judiciaires en cas de problème de santé publique lié à la consommation de médicaments. " La décision du ministère de la Santé répond au souci de préservation de la santé publique. En cas de problème sur un médicament, les autorités pourront déclencher rapidement des poursuites judiciaires contre les responsables du laboratoire qui a commercialisé le produit ", a déclaré un haut responsable du ministère de la Santé. Il faut signaler, à ce titre, qu'auparavant, la responsabilité d'un produit pharmaceutique importé n'incombait en fait qu'au ministère. En plus du fait que ceux qui les enregistraient n'étaient pas domiciliés en Algérie d'ou, la problématique dans les cas de la séparation des responsabilités. Les nouvelles dispositions contenues dans la décision gouvernementale d'interdire l'importation des médicaments fabriqués localement obligent, en effet, les opérateurs étrangers à investir en Algérie en échange de leur présence commerciale. L'installation de nouveaux laboratoires étrangers est doublement profitable. Signale-t-on encore. En plus de la création d'emplois envisagés, l'implantation de ces entreprises devrait aboutir, à terme, à des investissements dans la production de médicaments.