Les travaux du comité de suivi de la Grande commission mixte de coopération algéro-tunisienne ont débuté, lundi à Tunis, sous la coprésidence du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et de son homologue tunisien, Abdelhafidh Harguem. Ce comité de suivi, qui couronne les travaux d'experts réunis les 29 et 30 novembre à Tunis, devra faire une évaluation des actions menées dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, dans différents domaines d'activité, et de finaliser les dossiers à soumettre à la 17e Grande commission mixte de coopération, prévue aujourd'hui et demain à Tunis, sous la conduite des Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Mohamed Ghannouchi. L'ordre du jour porte sur la préparation de projets d'accords et de programmes exécutifs destinés à être soumis à la Grande commission mixte (GCM). Des accords et programmes de coopération qui concernent notamment les échanges commerciaux, les affaires religieuses, les travaux publics, l'emploi, le travail et la sécurité sociale, ainsi que l'enseignement supérieur, la recherche scientifique et la communication, viendront renforcer l'encadrement de la coopération bilatérale. Le comité de suivi examinera également un rapport soumis par le groupe des experts et évoquera une esquisse d'un programme de travail pour l'année 2009 entre les deux grandes sessions de la Grande Commission Mixte(GCM) ; celle d'aujourd'hui à Tunis, et celle de 2009 prévue à Alger. En ouverture des travaux du comité de suivi, MM. Messahel et Harguem ont souligné le caractère privilégié des relations bilatérales, exprimant la volonté commune, sous l'impulsion des chefs d'Etat des deux pays, de les raffermir et de les hisser à la hauteur de l'attente des deux peuples. Abdelkader Messahel s'est, à cette occasion, félicité de la finalisation de l'accord commercial préférentiel, paraphé dernièrement à Tunis, et devant permettre d'accroître le volume des échanges entre les deux pays, dans un cadre de complémentarité de la coopération économique dont le secteur énergétique en constitue un des piliers. Il a également évoqué l'encouragement d'autres segments de coopération, tels que les douanes, la circulation des biens et des personnes, la question de l'établissement de la coopération dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique.