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Les défis de l'après-pétrole
Ouyahia prévient d'une baisse de la production pétrolière dès 2030
Publié dans Le Maghreb le 20 - 12 - 2008

La question de l'après-pétrole en Algérie fait débat à chaque occasion officielle ou non officielle. Mais avec un baril de pétrole qui n'arrête pas de chuter, et donc forcément une baisse automatique des recettes, il n'est plus question de penser à l'après-pétrole mais d'agir au plus vite pour sortir de cette dépendance qui dure. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, l'a si bien dit, le problème n'est pas dans la baisse du prix de pétrole mais dans l'épuisement de cette ressource, un constat qui a été fait avant lui par le président de la République. Cependant la question qui se pose est de savoir comment se préparer à l'après-pétrole ? Dans ce contexte, il a prévenu que la production pétrolière en Algérie connaîtra, dès 2030, une baisse considérable en raison de l'épuisement de cette ressource. En réponse aux questions des députés à l'issue du débat consacré au plan d'action du gouvernement , il a précisé que le danger auquel fait face l'Algérie n'est pas tant la baisse du prix du pétrole que l'épuisement de cette ressource dont la production connaîtra, dès 2030, un recul considérable. "La crise des prix du pétrole nous a conduit à réfléchir à libérer l'Algérie d'une économie basée sur les hydrocarbures", a-t-il dit. Dans ce contexte, il a ajouté que si l'Algérie tire 97% de ses revenus en devises des hydrocarbures, "55% du PNB (Produit national brut) résultent du secteur de l'agriculture et d'activités diverses". Mais il a souligné l'augmentation des importations algériennes, qui sont passées de "12 milliards de dollars à 35 milliards de dollars en 2008". De même, il a précisé que le secteur agricole a bénéficié d'un budget de 257 milliards de DA en 2008 (environ 2,7 milliards d'euros) et bénéficiera d'un budget de 306 milliards de dinars en 2009 (3,2 milliards d'euros). Selon lui, "l'Algérie est en mesure de réduire de 65% sa dépendance alimentaire durant les cinq années à venir".
Les projets d'Arcelor Mittal et d'al-Ezz en ligne de mire
Ouyahia a souligné les avantages tirés du partenariat avec les sociétés étrangères, citant en exemple "le complexe d'El Hadjar qui génère 10 millions de dollars par an au profit de l'Etat". Ce complexe sidérurgique situé à Annaba est exploité par le géant indien Arcelor-Mittal qui emploie plus de 7 000 personnes Il faut dire que dans un premier temps l'Algérie a procédé à l'ouverture de son marché, suivi du recours à l'investissement étranger dans un moment où l'Algérie était faible. Une situation qui ne lui permettait pas d'imposer ses conditions et rester sans bénéfice réel de ces investissements avec le transfert des capitaux à l'étranger. C'est, d'ailleurs, ce qui a été mis en avant par le chef de l'Etat dans son discours devant les élus locaux, suite auquel il a été décidé de prendre en main les choses en se basant sur la préservation des intérêts du pays avant tout. Sur cette question, Ouyahia a déclaré qu'il est temps "d'arrêter la mascarade" au niveau de l'investissement. A ce titre, il a réaffirmé l'engagement du gouvernement à appliquer les mesures décidées par le chef de l'Etat concernant l'investissement étranger, en citant l'exemple de deux projets de partenariat au niveau de la wilaya de Jijel, notamment un complexe sidérurgique qui allait être réalisé en partenariat avec le groupe Arcelor-Mittal et un autre avec une compagnie égyptienne près de Jijel, à 350 km à l'est de la capitale, sur le littoral (Ezz Steel, ndlr).
Quel rôle pour le privé algérien ?
A ce propos, Ouyahia a expliqué que les négociations n'ont toujours pas abouti car l'Algérie est bien décidée à négocier sa contribution en gaz et obtenir la majorité pour l'Etat dans le capital de l'investissement tout en estimant que les discussions vont aboutir. D'autre part, les opérateurs algériens dans leur majorité n'ont pas pu prendre en main l'investissement hors hydrocarbures, faute d'obstacles liés aux banques, la bureaucratie et autres, selon eux. Cependant, pour d'autres, il est temps de dépasser le bricolage, car les investisseurs locaux ont une part de responsabilité. Dans ce contexte, selon le Premier ministre, le déficit de la balance commerciale en ce qui concerne les exportations hors hydrocarbures "est dû à la qualité du produit (national, ndlr), incapable de concurrencer les produits étrangers dans les marchés internationaux". Il a, cependant, affirmé que "les conditions d'amélioration du produit national existent". Une autre question qui bloque le développement, c'est bien la mauvaise gestion et pour ça il n' y a qu'un seul remède, c'est le changement des mentalités, à commencer par l'administration et la lutte contre la corruption, en appliquant la loi à tous les niveaux. Dans ce cadre, il a reconnu que l'Etat n'est pas encore parvenu à "endiguer définitivement les fléaux comme la corruption et la dilapidation des deniers publics".
138 milliards de dollars de réserves de change
Ouyahia a indiqué que les réserves de change de l'Algérie ont atteint 138 milliards de dollars à la fin novembre 2008 (contre 135 milliards de dollars à la fin octobre 2008), avant de réitérer la prudence permanente adoptée par la Banque d'Algérie dans le placement des réserves de change, préférant la sécurité à une forte rentabilité. Dans ce sens, il a indiqué qu'une partie de ces réserves de change est "déposée en bons de Trésor aux Etats-Unis en toute sécurité". Abordant les placements effectués par les pays à travers le monde, il a indiqué que près de 62% de l'ensemble des réserves de change des pays sont déposés en bons de Trésor aux Etats-Unis. Selon le rythme actuel du volume de nos importations, les réserves de change correspondent ainsi à l'équivalent de la facture de cinq années d'importation de marchandises et de services, constate-t-on. Les réserves de change étaient à 110,18 milliards de dollars à la fin 2007, soit une augmentation de près de 28 milliards de dollars en l'intervalle de 11 mois.


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