"Un cadre de concertation et de dialogue a été instauré au niveau du secteur outre la mise en place d'une commission centrale de concertation entre le ministère et les représentants des travailleurs du secteur et d'autres commissions de wilaya", rappelle le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Aux avis d'El Hadi Khaldi, la promotion du secteur a été rendue possible grâce à "la coopération dans le cadre de la concertation entre les cadres du ministère et les responsables de la Fédération nationale des travailleurs de la formation professionnelle". "Le succès de toute réforme dépend de sa base", argue-t-il. M. Khaldi fait, de la promotion de la concertation, un élément de base pour mettre à l'abri des turbulences et des tentions, un secteur aussi stratégique que celui-ci de la formation professionnelle. Le ministre de la formation le dit :"le seul porte-parole et représentant du secteur est l'UGTA". C'est un fait, car cette position est loin d'être "une atteinte à la démocratie, mais consacre cette dernière". "Certains syndicats avaient demandé au ministère de représenter le secteur mais n'ont malheureusement pas pu obtenir ne serait-ce que 2% des voix des travailleurs, sachant que le code du travail requiert un minimum de 20% des voix des travailleurs", explique le ministre… "C'est aux travailleurs de mandater leurs représentants", voici l'autre conviction de Khaldi. Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, relève avec satisfaction l'amélioration "des relations de coopération et d'entente entre les responsables du secteur de la formation professionnelle et les représentants de la Fédération nationale des travailleurs du secteur". "Nous constatons, depuis quatre ans, un changement radical dans les relations entre le ministère et la fédération" ajoute Sidi Saïd. "L'objectif majeur de la relation entre les représentants des travailleurs du secteur et l'administration est de conférer un concept nouveau au rôle fondamental de la formation professionnelle", remarque surtout le patron de la centrale syndicale qui a révélé, à l'occasion, son souhait de faire de 2007, l'année du fonctionnaire. Objectif : " que le fonctionnaire, considéré comme le parent pauvre de l'activité économique et sociale, redevient le fonctionnaire respecté dans toutes ses dimensions, sa dignité, sa présence en sa qualité de représentant de l'Etat". Sur un autre chapitre, celui de la poursuite de la réforme engagée dans le secteur de la Formation, M. Khaldi a indiqué que "d'importantes recommandations et décisions qui constitueront une feuille de route pour le secteur pour les années à venir", seront dégagée à l'issue des assises nationales de la formation professionnelle, les 8 et 9 avril prochain, dont l'objectif est encore de "conforter le processus de réforme du système de formation qui passe par l'élargissement de la concertation à toute la famille du secteur". Le ministre a même annoncé: "le document final qui sanctionnera ces assises nationales sera soumis pour adoption à la prochaine réunion gouvernement-walis". Pour ce faire, explique M. Khaldi, des assises seront tenues au niveau local, à partir de samedi, en prévision des assises nationales: "10 dossiers seront examinés, notamment ceux relatifs à l'organisation pédagogique, à l'enseignement professionnel et à l'acquisition d'équipements". Les assises locales seront "sanctionnées par des rapports à soumettre aux assises nationales de la Formation professionnelle devant débuter le 8 avril 2007" ajoute M. Khaldi.