Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a réaffirmé, la position d'appui inaliénable de l'Algérie en faveur de la Palestine jusqu'au "recouvrement par le peuple palestinien de tous ses droits". Lors de la séance consacrée aux questions orales, le président de la deuxième chambre a mis l'accent sur l'arrêt du génocide perpétré par l'entité sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza ; L'arrêt des hostilités "constitue aujourd'hui une exigence pressante", dira-t-il. L'agression qui cible la bande de Ghaza est entrée dans son 20e jour. En outre, Bensalah a estimé que la priorité est à l'unité des fractions palestiniens, et qui doivent transcender leur différend interne pour faire front uni contre leur véritable ennemi. Selon lui, c'est aux Arabes, aux Musulmans et tous les hommes épris de liberté dans le monde de "conjuguer leurs efforts pour dénoncer les massacres et les crimes odieux perpétrés par l'occupant". Il a appelé, par ailleurs, les pays influents "à exercer leurs pressions sur Israël pour l'amener à reconnaître le droit du peuple palestinien à l'établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale". Concernant les efforts consentis au plan arabe, le président du Conseil de la nation a rappelé que l'Algérie a toujours exprimé sa disposition à ne ménager aucun effort en faveur de la cause palestinienne, elle "n'a jamais failli à son devoir envers la Palestine". En mettant, en exergue la détermination de l'Algérie "à poursuivre ses efforts dans les différents concerts parlementaires régionaux et internationaux jusqu'au recouvrement par le peuple palestinien de tous ses droits légitimes à l'indépendance et à l'établissement de son Etat". S'agissant, du silence et de l'immobilisme international, le président du Sénat a rétorqué : "Nous ne trouvons pas de justificatifs au mutisme complice de certains membres de la communauté internationale face aux massacres perpétrés à Ghaza", a-t-il dit en s'interrogeant "comment ces pays peuvent-ils se convaincre eux-mêmes avec de faux prétextes que la raison ne saurait accepter". Dans ce sillage, Bensalah a inculpé l'Egypte de porter le soutien à l'Etat hébreu en fermant les points de passage conduisant à Ghaza au prétexte que les Palestiniens s'en servent pour le trafic d'armes et ne contestent pas dans le même temps l'accostage de navires chargés d'armes de pointe destinées à tuer les civils palestiniens.. Bensalah s'est étonné de voir certains de ces Etats accepter la logique mettant à égalité le bourreau et la victime pour justifier et soutenir l'agression. "Comment reprocher aux Palestiniens leur refus de certaines clauses de plans dont les contenus constituent de véritables actes de soumission méprisant totalement leurs droits et leurs points de vue ?", s'est-il encore demandé. Enfin, pour Bensalah l'agression contre Ghaza vise purement et simplement tout le peuple palestinien et elle obéit à un complot préparé pour atteindre un objectif militaire à long terme pour accaparer définitivement un territoire et réduire la cause palestinienne à néant. Yazid Idir