Le deuxième homme de l'Etat, Amar Saïdani, président de l'APN, a dans un message de condoléances adressé au président du Conseil législatif palestinien, M.Rawhi Fettouh, affirmé que «l'Algérie était pour Arafat «une école de militantisme où il a toujours trouvé refuge à chaque fois qu'il traversait des moments difficiles et où il a toujours bénéficié du soutien du peuple algérien». Le président de la chambre haute Abdelkader Bensalah, a déclaré que «Yasser Arafat a consacré sa vie à la cause palestinienne».» Le défunt, a-t-il précisé, a été à l'avant-garde des différentes étapes du combat palestinien, et fondateur du mouvement Fatah un infatigable militant des droits légitimes du peuple palestinien à l'établissement d'un Etat palestinien, avec El Qods pour capitale». Le FLN a, dans un communiqué, estimé «que le président Arafat était un exemple pour les nationalistes sincères qui n'ont ménagé aucun effort au service de leur pays» en ajoutant qu'il «restera vivant dans la mémoire du peuple algérien, ce président exceptionnel qui a été un exemple de dévouement pour la Palestine et de sacrifice pour sa dignité». Le mouvement Ennahda a, pour sa part, considéré que «la disparition d'Arafat est une perte d'un symbole de la nation arabo-musulmane». L'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) a regretté amèrement la disparition d'Arafat qui «constitue une perte d'une personnalité révolutionnaire qui s'est sacrifiée pour la défense du droit du peuple palestinien». L'association du 8-Mai 1945 s'est inclinée à «la mémoire du président Arafat» estimant qu'en dépit «du décès de cet homme, porteur d'un rameau d'olivier, la révolution palestinienne continuera jusqu'à la conquête d'El Qods».