Après Taghit, c'est au tour de la ville des Roses d'accueillir pour la première fois les journées internationales du court-métrage, un rendez-vous qui sera plus tard promu en festival et déplacé à la station de ski limitrophe, Chréa. Cette manifestation qu'organise la boite, " Isser Arts Prod Cinéma & Communication" avec le soutien du ministère de la Culture, semble n'être qu'un activisme cinématographique en prévision du prochain festival panafricain qui se déroulera en juin à Alger. Il est dit que Chréa était " la première station de ski africaine qui se situe dans le parc national du même nom", c'est sans doute l'africanité de l'endroit qui a poussé les organisateurs, à y créer un événement même s'il n'y existe aucune salle de cinéma. Les projections se feront sans doute en plein foret ou alors dans quelque espace aménagé à cet effet, comme ce fut le cas à Taghit où des projections de déroulèrent dans l'inconfortable Kheïma (tente) qui n'accueillait aucun taghitois.Ces journées internationales du court- métrage, s'ouvriront à partir du vendredi prochain jusqu'au 29 janvier, avec comme menu quelques courts- métrages déjà vus à la deuxième édition du festival international de Taghit dont le double lauréat, (Caméra d'or et Taghit d'or) "Ils se sont tus " très contesté d'ailleurs de Khaled Benaissa. Rachid Dechemi, manager de la boite "Isser Arts Prod Cinéma & Communication", sa coordinatrice Mina Abed, et le directeur de la culture de la wilaya de Blida Mohamed Laïd Semmadi, se sont réunis en début de semaine pour donner les grandes lignes de cette rencontre, initiée après les échos favorables qu'a eus la distribution par sa boite du vaudeville "Lakhdar et la bureaucratie." "Pour casser un peu cette image de sable qu'on a déjà vue avec le festival de Taghit, Blida est un site d'une beauté imprenable. La localité de Chréa se trouve à 18 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Blida. Des gens viennent de partout en famille ou par petits groupes pour passer des journées entières. L'on assiste aussi à un retour des occupants des chalets dans cette station de neige. Une certaine animation est créée à Chréa qui est un refuge d'appoint appréciable pour les touristes notamment les amoureux de la montagne, de la forêt et de l'air pur. Si l'on multiplie le nombre de festivals, cela accroîtrait indubitablement la production cinématographique, en particulier celle du court métrage ", soutient Rachid Dechemi. Pas moins de douze pays dont des pays d'Afrique et d'Europe prendront part à cette manifestation, où il est prévu la projection d'un seul film par pays. Pas de trophées pour ces journées qui verront la présence des habitués de Taghit dont Yasmine Chouikh et Sabrina Draoui. Le menu proprement dit de cette rencontre ne diffère pas trop de celui servi déjà à Taghit, en ce sens que les films et les documentaires qui y étaient projetés seront resservis à Blida, en plus d'un panorama du cinéma national. En parallèle à ces projections, il y aura comme ce fut le cas à Taghit des conférences débats, des cours de cinéma ainsi que des ateliers où seront concoctées quelques idées se rapportant à l'image et au son. " Créer un cadre de rencontre entre jeunes, de dialogue et d'échanges cinématographiques, de favoriser la connaissance et la diffusion des nouveaux films de court-métrage algériens et étrangers au sein de la société algérienne, encourager les jeunes cinéastes à réaliser leurs ambitions créatives et artistiques, inciter et promouvoir les échanges entre les cinéastes, promouvoir la culture cinématographique au sein de la société algérienne et internationale " seraient selon Mina Abed les principaux objectifs de ce rendez-vous. Rebouh H.