La Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) a organisé, hier, au sein de son siège, un séminaire portant le thème de la "facilitation des exportations de l'Algérie vers la Suède". Cette rencontre a été animée par l'Open Trade Gate, qui est un pont de contact suédois, mis en place, afin de faciliter le travail des exportateurs de pays en voie de développement ayant déjà des relations commerciales avec la Suède ou envisageant d'en instaurer. Il faut dire que côté algérien, étaient présents à ce séminaire M. Benini Mohamed, directeur général de l'Algex, de nombreux opérateurs économiques, directeurs et des cadres d'entreprises étatiques et privées. Pour sa part, la délégation suédoise était composée de Mme Helena Nilsson, ambassadrice de Suède en Algérie, de M. Bengt Carlsson, sous directeur pour le commerce et la participation du commerce au ministère suédois des Affaires étrangères, de M. Borje Risinggard Senior advisor, ex-vice-président de la Fédération suédoise des sociétés de commerce et directeur du bureau d'importation, et Mme. Marie Andersson De Frutos, directrice générale d'Open Trade Gate Sweden. Dans son intervention, Mme Nilsson a affirmé que les relations algéro-suédoises ne datent pas d'hier, au contraire, ces relations sont aussi vieilles que l'histoire qui regroupe ces deux pays. En effet, la première convention ou traité d'échange commercial entre les deux partenaires a été élaborée en 1729, l'année de l'ouverture du premier consulat suédois en Algérie. Cette collaboration a été soutenue et fortifiée avec le soutien de la Suède à l'Algérie pendant la guerre de Libération. Durant ces dernières années, plus exactement en 2005, signale l'ambassadrice, la Suède occupe la 12e place des fournisseurs de l'Algérie. M. Benini, a affirmé quant à lui, que ce séminaire est une opportunité à ne pas rater. C'est une occasion, ajoute le responsable, de donner la chance aux deux parties de s'exprimer et de trouver des nouveaux terrains d'entente afin d'intensifier et promouvoir ces relations jugées insuffisantes qui ne traduisent pas les échanges entre les deux pays. "En étant un membre actif de l'UE, le renforcement des relations entre l'Algérie et la Suède est une bonne motivation pour le développement de l'économie de notre pays", a affirmé M. Benini, ajoutant que c'est "une vraie opportunité pour notre pays qui essaye de développer des relations commerciales spécifiques qui ne se basent pas uniquement sur l'exploitation des hydrocarbures". Par ailleurs, au cours de ce séminaire, les experts suédois présents, ont présenté plusieurs exposés qui portent sur des thèmes tels que "le commerce entre l'Algérie et la Suède dans le système commercial international, comment faire mieux ?", "le Suède votre marché d'exportation", et enfin, "Open Trade Gate un service pour les exportateurs algériens". Ces thèmes, dans leur ensemble, ont été détaillés afin de donner une image générale et simplifiée du marché suédois et les différentes opportunités d'investissement et de pénétration de cette économie. En outre, lors du dernier exposé, qui portait sur "Open Trade Gate un service pour les exportateurs algériens", Andersson De Frutos, directrice générale d'Open Trade Gate Sweden a affirmé que cet organisme est un guichet unique, visant à faciliter et à développer les exportations pour les pays en voie de développement. Il est, cependant, géré par une agence gouvernementale et tous ses services sont gratuits. Les objectifs essentiels tracés par cet organisme consistent dans la fourniture aux exportateurs de toutes les informations nécessaires sur les règlements et législations commerciales de la Suède et de l'Union européenne, d'influencer les stratégies commerciales en les rendant plus accessibles afin de promouvoir l'accès des pays en voie de développement.