Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, a affirmé, dimanche à Alger, que le Centre national de recherches juridiques et judiciaires, le premier du genre en Algérie et dont le premier noyau a été installé, il faut le souligner, par le même ministre, au début de l'année en cours, est un acquis de la réforme de la justice. Ahmed Rabhi, cadre au ministère de la Justice, et dans une allocution lue au nom de Belaïz, à l'occasion de l'ouverture du colloque scientifique sur la recherche juridique et judiciaire intitulé "méthodologies et applications", a annoncé que la création et le lancement des activités de ce centre, qui sera encadré par les meilleurs magistrats, sont d'une importance majeure, car ils constituent un nouveau jalon dans l'édifice de l'action judiciaire et juridique destiné à encourager la recherche et approfondir les études sur les développements réalisés dans le domaine de la justice et de la jurisprudence. Pour plus de clarification, ce centre est essentiellement chargé d'élaborer des études juridiques dans le sens de l'amélioration des textes législatifs nationaux, ainsi que d'assurer le consulting juridique au double plan national et international et développer au même temps la coopération avec des organismes étrangers similaires. M. Belaïz a précisé que "l'organisation de ce colloque scientifique, qui a connu la participation de chercheurs algériens et étrangers, s'inscrit dans le cadre de l'entrée en activité de ce centre", estimant qu'il s'agit-là d'une démarche importante dans la vulgarisation de ses activités et l'établissement des relations avec les chercheurs. Le ministre, ajoutera que cet organisme scientifique observera les meilleures méthodologies scientifiques de nature à promouvoir la recherche juridique et judiciaire. Il précisera, notamment, que le centre sera doté des capacités nécessaires à même de l'ériger en laboratoire au profit du système juridique et un espace de consulting conformément aux normes internationales en la matière pour en faire bénéficier toutes les institutions de l'Etat. Il poursuivra que ce colloque sera l'occasion de tirer profit des expériences qui seront présentées, notamment celle de la Tunisie, en matière de recherche juridique et judiciaire. Malika A.