Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, a procédé, hier, à l'inauguration d'un Centre national de recherches juridique et judiciaire à Chéraga. Ce centre, précise Bélaïz, sera «un laboratoire» pour tout le système judiciaire et législatif actuel, ainsi que celui qui sera mis en œuvre dans les prochaines années. Qualifié d'unique en Algérie, le ministre a tenu à indiquer que cet organisme fait partie des quelques rares centres existant au niveau mondial. Et d'ajouter que son premier «noyau» sera composé d'éminents et compétents juristes que compte notre pays. Ouvert aux spécialistes algériens, en sus de leurs homologues étrangers, celui-ci a pour vocation initiale la prise en charge de la recherche juridique, ainsi que la publication des travaux la sanctionnant. «Le centre sera sollicité par le gouvernement et l'ensemble des institutions de la République en matière de législation. Il coordonnera également avec toutes les institutions nationales ou étrangères en relation avec les sciences juridiques et judiciaires, notamment les universités et facultés de droit», a-t-il expliqué plus loin... Dans ce sens, il fera savoir que celui-ci sera chargé, en outre, de l'audit du système judiciaire d'une part et de proposer des mesures contribuant à la promotion du fonctionnement dudit système, en établissant des liens de coopération avec les institutions internationales similaires. Par ailleurs, certains responsables du secteur ont vivement souhaité que cet organisme permette de combler les lacunes et le déficit existant dans ce domaine. Sur un autre chapitre, le premier responsable de ce secteur a également procédé à l'installation du secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature dans le même siège. La Cour de Chéraga, ajoute le ministre, abritera ces deux organismes à titre provisoire en attendant la construction d'un siège pour ce centre de recherche lequel sera réalisé à Boudouaou (Boumerdès) ainsi que celui dudit conseil.