Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du renouveau économique agricole, et du renouveau rurale, le ministère de l'Agriculture a organisé, hier, à l'institut de technologie de l'horticulture (ITH) de Aïn Taya, une rencontre de formation et d'information à l'encontre des subdivisionnaires, des vulgarisateurs et des facilitateurs relevant de la Direction générale des forêts, ainsi que des cadres de la profession agricole. Pour Khiati Mohamed, sous-directeur de la vulgarisation, la rencontre portera sur la vulgarisation de la politique de renouveau agricole et du renouveau rural. Elle permettra aussi de fixer comme objectif immédiat le recentrage des différents dispositifs d'encadrement existants, et d'autre part, la mise en œuvre de divers programme de développement par filière de production ainsi que par le financement à travers le crédit «Rfig» et le dispositif de régulation des produits de large consommation «Syrpalac», a affirmé Khiati. En effet, la politique du renouveau agricole et rural engagée par les responsables du secteur en 2008, pour fondement d'aboutir à la sécurité alimentaire qui constitue une garantie pour la souveraineté nationale et de cohésion sociale. La nouvelle stratégie repose sur la nécessaire libération des initiatives et des énergies, la modernisation de l'appareil productif et la traduction en termes actuels des potentialités considérables existant. Par ailleurs, le programme de développement par filière se focalise sur l'intensification de la céréaliculture ; il vise, dans le cadre de l'échéance 2009-2013, une production de céréales de 50.2 millions de quintaux, dont 33.4 millions pour les blés. Deux objectif sont assignés à ce programme : primo l'augmentation de la production et de la productivité, secundo l'intégration de la filière. Il est à noter, que la production céréalière de l'Algérie a été marquée, en 2008, par une baisse vertigineuse à 21 millions de quintaux lors de campagne 2007-2008 contre 41 millions de quintaux en 2006-2007. Ce recul de l'ordre de 50%, dû essentiellement à la sécheresse, notamment à l'ouest du pays, avait fortement gonflé la facture d'importation des céréales de l'Algérie de quelque 600 millions de dollars. Pour la campagne 2008- 2009, les agriculteurs estiment qu'il faut attendre les phases critiques du printemps pour se prononcer sur les prévisions de la production, étant donné la dépendance de cette culture du niveau de la pluviosité. Notons, enfin, qu'un responsable au ministère des Ressources en eau avait indiqué que le secteur va pomper plus d'eau pour l'agriculture en 2009, notamment pour les grands périmètres irrigués à l'ouest du pays. Une information qui ne peut que réjouir les agriculteurs et l'ensemble des acteurs des filières agricoles. Mohamed Amine