Le paysage médiatique algérien est aussi riche que diversifié. Le volume quotidien de tirage des quotidiens, hebdomadaires, mensuels et périodiques en Algérie dépasse les 2,5 millions d'exemplaires de la presse nationale entre quotidiens, hebdomadaires, mensuels et périodiques, à la faveur des équipements d'impression modernes qu'on reçu, récemment, les deux sociétés d'impression SIA et SIMPRAL. Selon, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, Azzedine Mihoubi, ces équipements, “contribueront sans nul doute à l'amélioration de la qualité du tirage de la presse nationale et favoriseront ainsi le développement du marché de la presse en Algérie.” A ce propos, Mihoubi a fait savoir que ce soutien qualitatif “consacre” la politique de l'Etat visant l'amélioration de la qualité des services d'impression et la promotion des prestations offertes par les deux imprimeries. Au cours de cette visite d'inspection des deux imprimeries installées respectivement au siège du quotidien El Moudjahid et à Bab Ezzouar, le secrétaire d'Etat chargé de la Communication a estimé que des prestations de ce niveau, assurées par une expertise algérienne, “confirment que nous sommes sur la bonne voie, celle de l'amélioration du marché de la presse en Algérie”. Dans ce contexte, Mihoubi a fait observer que “nous devons faire en sorte que le paysage médiatique soit attractif”, appelant “les éditeurs algériens à veiller à la présentation de leurs journaux afin d'attirer le plus grand nombre de lecteurs.” Se félicitant des équipements modernes mis à la disposition du secteur de l'édition en Algérie, le ministre a souligné que “notre objectif n'est pas d'imprimer plus de 300 titres, mais d'offrir au lecteur un produit de bonne qualité”. Dans ce contexte, Mihoubi a appelé, les responsables de la presse écrite à accorder davantage d'intérêt à la formation des jeunes journalistes et des correspondants, dans les domaines juridique et médiatique, afin de prévenir les affaires de diffamation dans la presse qui sont dues, le plus souvent, a-t-il estimé, au manque d'expérience. Pour lui, la question de la liberté du travail journalistique demeure “relative”, s'interrogant sur la dimension et les limites de cette liberté lorsqu'il s'agit de questions sécuritaires ou ayant trait à la vie privée des individus. “Le débat reste ouvert concernant cette question. Il s'agit d'une réalité vécue même dans les nations les plus enracinées dans la démocratie et la pluralité médiatique”, a conclu le secrétaire d'Etat. Adnane Cherih