L'amélioration des prestations est le credo de la sécurité sociale, qui a entamé un vaste chantier de modernisation de ses structures dont l'objectif principal est de se mettre au diapason. L'introduction de la carte Chifa s'inscrit dans cette nouvelle politique initiée par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Une formule destinée, en premier, aux assurés de la Cnas mais son élargissement aux assurés de la Casnos représentant les professions libérales est également sur les tablettes de la tutelle, qui compte lancer cette opération cette année. Ainsi, les affiliés à la Cnas désireux de bénéficier des avantages de cette carte sont seulement tenus de s'acquitter de leurs cotisations au plus tard en 2010. L utilisation de la carte Chifa a été entamée, pour rappel, dans cinq wilayas pilotes du pays, à savoir Boumerdès, Annaba, Médéa, Oum El Bouaghi et Tlemcen. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale avait précisé, la semaine dernière, que la généralisation de l'utilisation de la carte chifa à l'ensemble du territoire national interviendra à l'horizon 2011-2012. Cette carte est conçue comme l'outil indispensable pour fournir des prestations de qualité aux assurés. Un centre de personnalisation de la carte magnétique des assurés sociaux, qui renferme toutes les informations concernant cette catégorie et leurs ayants droit, le premier du genre en Afrique, a été inauguré. Cette structure est dotée d'équipements sophistiqués en matière de traitement des données relatives à la sécurité sociale. La carte électronique contient, selon les responsables de la Cnas, des informations personnelles sur l'assuré (état de santé, suivi médical, remboursement des médicaments et examens médicaux). Elle est également sécurisée dans le sens où seule la Cnas ou le médecin traitant peuvent accéder aux informations contenues dans la carte, et ce, en vue de préserver la confidentialité du dossier médical de l'assuré. A souligner que la mise en circulation de la carte magnétique Chifa a nécessité un budget de 16 millions d'euros. Abdelghani M.