Une rencontre régionale de vulgarisation des dispositifs gérés par l'Agence nationale de développement social (ADS) a réuni dimanche à Biskra une centaine de cadres de l'Agence, les directeurs de l'action sociale et des élus des trois wilayas de Biskra, El Oued et Ouargla. M. Jameleddine Bensinane, directeur général de l'ADS a rappelé que l'Agence a été créée en 1996 avec pour vocation de constituer "un mécanisme de concrétisation de la fonction sociale de l'Etat" dont les missions principales sont le financement et la mise en oeuvre des programmes sociaux destinés aux catégories défavorisées en assurant "la synergie entre l'aide, la promotion et l'action sociale". Deux types de programmes sont, a ajouté le même cadre, conduits par l'ADS : les programmes d'aides directes au travers de l'attribution de l'allocation dite Aide forfaitaire de solidarité (AFS) et les programmes d'insertion (développement communautaire, cellules de proximité, IAIG, PID, ESIL, TUP-HIMO). L'AFS est accordée aux personnes démunies inaptes au travail et est fixée à 3.000 DA/mois pour les personnes âgées de plus de 60 ans et à 1.000 DA/mois pour les autres catégories outre 120 DA/mois alloués par personne à charge avec un maximum de trois personnes, a encore expliqué M. Bensinane. En 2008, 1,1 million personnes ont bénéficié de cette allocation en plus de 410.000 personnes à charge. 300.000 autres personnes sans ressources ont été bénéficiaires de l'IAIG (indemnité pour activités d'intérêt général). Dans les trois wilayas concernées par le regroupement, 56.357 personnes se sont vues accorder ces deux aides sociales. Bensinane a indiqué en outre que l'opération d'assainissement des listes des bénéficiaires de ces aides a permis la radiation de 2.000 indus attributaires soit un taux de 3,4 %. La première finalité des programmes d'insertion est de faire bénéficier les populations vivant dans la précarité de petits projets leur permettant d'améliorer leurs conditions de vie, au travers d'actions à montage financier requérant une contribution du bénéficiaire à hauteur de 10 %, selon le même cadre. Pour M. Bensinane, l'ADS représente un accompagnateur aux catégories sociales défavorisées par le truchement de ces multiples outils-programmes dont tous les bénéficiaires ouvrent droit à la couverture de la sécurité sociale. R.T.