Les directeurs de la santé, de l'action sociale, de la CNAS, de la CASNOS, ainsi que quelques présidents d'APC de sept wilayas du Sud-Est ont participé à la rencontre. Il s'agit de Ouargla, Ghardaïa, El Oued, Laghouat, Biskra, Illizi et Tamanrasset dont les différents acteurs chargés de l'application du nouveau système de soins sanitaires ont été conviés à un exposé de l'expérience de la wilaya de Ouargla en la matière et à un débat concernant les modalités d'application dudit système. A retenir, à l'occasion des travaux, l'expérience pilote de Ouargla qui a tôt fait de lancer une simulation de contractualisation. Le directeur de l'agence CNAS notamment insistera sur les résultats de l'expérience qui ont donné un total de 4789 demandes dont 4141 approuvées, ce qui fait dire à M. Nacer que l'opération attire d'ores et déjà l'intérêt des assurés et non-assurés qui pensent surtout à l'aspect hospitalisation et achat de médicaments. M. Hadji, directeur de la CASNOS, insistera sur la nécessité à moyen terme de l'installation de représentants de la sécurité sociale dans chaque établissement hospitalier afin de faciliter les relations entre le différents partenaires. L'implication de la direction de l'action sociale et des communes afin d'assurer au mieux la prise en charge des plus démunis est le second volet de la présentation. Le rôle de ces deux instances est de premier ordre, d'autant plus qu'à Ouargla, le recensement des familles nécessiteuses a démontré que la paupérisation a atteint un seuil alarmant. 20 000 familles sont en effet concernées par le dispositif de carte de nécessiteux qui entrera en vigueur dès janvier 2005. Reste à souligner la conclusion du directeur de la santé de Ouargla qui notera que la simulation a été d'un grand enseignement. M. Itim précisera à l'intention des représentants des autres wilayas du Sud-Est que la contractualisation simulée a montré qu'il ne s'agit nullement d'un mécanisme à deux vitesses et qu'une bonne préparation du terrain ne peut qu'assurer l'objectif premier du nouveau système, à savoir la maîtrise des dépenses publiques pour la santé publique, la résorption de l'endettement des établissements hospitaliers et une meilleure qualité des soins pour le citoyen.