Par B.Chellali Les cinq candidats à l'élection présidentielle se sont alignés sur le processus de la réconciliation nationale initié par le Président Abdelaziz Bouteflika. Ils se sont prononcés pour la consolidation et la préservation de cet acquis populaire. Réelle ou simplement formelle, cette reconnaissance des adversaires politiques de Bouteflika, participe à la définition et à l'orientation de l'avenir du pays dans la paix et la sécurité. Si, aujourd'hui, la réconciliation nationale tient une place honorifique dans la société algérienne et qu'elle est une référence pour les postulants à la présidence de la République, c'est une stratégie de forte unité nationale qui a permis d'organiser les hommes, gérer rationnellement les richesses loin de toutes les contraintes, en d'autres termes, la réconciliation nationale a remodelé l'image de l'Algérie. Le pays a réussi à résoudre ses problèmes, les plus complexes. La première mesure tendait à renforcer l'unité nationale. Il s'agissait de promouvoir un Etat de droit dont l'autorité, auparavant, s'est effritée. Ce consensus donne une idée sur l'impact profond de la réconciliation nationale dans le changement des mentalités et de l'ampleur des problèmes qui restent à résoudre et des actions prioritaires à entreprendre pour l'avenir du pays. A un moment où toute l'actualité est braquée sur la campagne électorale, l'opinion publique suit avec attention le discours des uns et des autres. Les mots et les verbes sont passés au tamis. La politique, la magie du verbe, n'apportent rien de concret. Seules les principes et les mots peuvent pleinement faire prendre conscience des propres valeurs contribuant à débarrasser le pays de tous ses maux. Dans la phase actuelle, le citoyen tend beaucoup plus à entendre une politique qui consolide l'ouverture vers le progrès et forger l'unité nationale par-delà les divergences. Un discours réaliste garantissant les conditions politiques susceptibles de permettre à la nation algérienne tout entière de lever le défi du développement.