Par B.Chellali L'ampleur de la participation des Algériens au scrutin du 9 avril est un incontestable succès de la démocratie algérienne. Réaliser l'exploit d'un taux de 74,14 % de participation est un premier enseignement à tirer, pour affirmer que ce vote massif constitue à cet égard une plaque tournante de l'évolution du grand courant populaire qui a présidé à la naissance de la réconciliation nationale. L'histoire des combats passés et présents du peuple algérien ont toujours été marquées du sceau de la détermination de ne " jamais abdiquer " sur le chemin choisi. Ainsi, la consultation populaire de jeudi a été l'occasion d'une très forte démonstration des moyens et des capacités de ce même peuple, à faire aboutir cette détermination, à réaliser ses ambitions et ses espoirs. L'élection présidentielle 2009, fait sûrement exception. C'est, en effet, dans un climat de travail, de profonde réflexion sur l'état général du pays et des expériences vécues, depuis 1999, que s'est déroulé le scrutin. Et, c'est une heureuse coïncidence pour le peuple algérien de réaffirmer son leadership pour choisir à sa guise celui dont dépendra désormais l'avenir de la nation. La victoire du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika soutenue par 90,24 % des suffrages, est très significative. Pour montrer les arguments ayant présidé à ce choix populaire en faveur de Bouteflika, il suffit de retracer les multiples acquis de l'Algérie depuis avril 1999. Car, c'est cet homme qui a conduit le pays à la paix, la stabilité, la sécurité et le développement durable. Dans un monde toujours changeant, de conjoncture instantanée, le président Abdelaziz Bouteflika a trouvé dans sa politique et dans sa stratégie un équilibre entre engagement démocratique et efficacité accrue, et un défi qui a été défini par le peuple en lui remettant entre les mains les rênes du pays.