Au dernier jours de la campagne électorale, pour les élections présidentielle du jeudi prochain, le candidat indépendant, M. Abdelaziz Bouteflika, a animé son dénier meeting à la coupole du complexe Mohamed-Boudiaf, à Alger. En effet, le candidat a mis en exergue les grandes réalisations faite durant ces dix dernières années. «Personne ne peut nier ce que nous avons construit durant les deux mandats précédents», dira-t-il. Par ailleurs, M. Bouteflika a mis l'accent sur la nécessité de revenir à la paix et à la sérénité en Algérie. A ce propos, le candidat a estimé qu'il est essentiel et utile de s'interroger sur les causes profonde qui ont rongé notre pays ; devant un auditoire qui n'a pas caché son adhésion, il a insisté sur la nécessité de poursuivre l'œuvre de reconstruction entamée depuis dix ans, tout en mettant l'accent sur la consolidation du processus de réconciliation nationale. Dans cette optique, M. Bouteflika a affirmé qu'il a “toujours placé au premier rang de ses préoccupations, le rétablissement de la paix sociale et la sécurité dans tout le pays”, indiquant avoir «pu mesurer, ces dernières semaines de campagne électorale, les retombées positives de la réconciliation nationale et la perception qu'en ont nos concitoyens». Par ailleurs, Bouteflika a évoqué l'éventualité d'une amnistie générale, dont l'option est écartée s'il n'y a pas une reddition totale de terroristes, a-t-il dit. «Il n'y aura pas d'amnistie générale sans référendum» car, a-t-il dit, «c'est le peuple qui pardonne et nous ne ferons qu'appliquer, en toute souveraineté, sa décision”. Toujours dans ce sillage, le candidat Bouteflika a ainsi réitéré qu' «il n'y aura pas d'amnistie allant à l'encontre de la volonté du peuple et des intérêts du pays». Enfin, M. Bouteflika, a rappelé les acquis réalisés durant les dix dernières années, énumérant les défis qu'il s'est engagé à relever, s'il est réélu, dans divers secteurs de développement. Hamid Si Salem