Les services de la sûreté de la wilaya d'Alger ont interpellé au port d'Alger 17 personnes qui tentaient de quitter le pays de manière illégale à bord d'un navire portugais avec la complicité de 6 manutentionnaires. Dans une conférence de presse tenue dimanche au siège de la sûreté de la wilaya d'Alger, le chef de la brigade criminelle de la Division Centre relevant de la police judiciaire de la sûreté d'Alger, l'officier Kheireddine Benrabah, a indiqué que ces "harraga", arrêtés le 19 janvier dernier, ont pu pénétrer au port et embarquer à bord du navire avec la complicité de 6 manutentionnaires qui leur avaient passé leur tenue. Les personnes interpellées ont été déférées devant le parquet près la Cour d'Alger et 12 d'entre-elles mises en détention préventive tandis que les 11 autres sont toujours sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, la brigade anti-stupéfiant a arrêté durant les deux derniers mois au niveau du port d'Alger un ressortissant de nationalité française en possession de 26 Kg de Kif traité, précise l'officier Benrabah, ajoutant que les investigations ont permis l'arrestation d'une autre personne résidant à Chlef impliquée dans cette affaire. Les deux personnes ont été présentées devant la justice et mises en détention préventive. Dans ce contexte, le Chef de la Brigade de la police judiciaire relevant de la sûreté de Dar El Beida, le commissaire Sid Ali Chentouf a fait état de l'arrestation à Dergana d'une personne en possession de 41 Kg de kif traité. La brigade en question a traité aussi une affaire de corruption où l'accusé "A.I" qui occupait le poste d'inspecteur principal des prix à la Direction du contrôle économique et de lutte contre la fraude a été interpellé en possession de 200.000,00 DA que lui avait remis un commerçant de nationalité syrienne moyennant la baisse du montant de ses impôts. Les faits remontent au 4 février lorsque le ressortissant syrien s'est présenté aux services du contrôle économique pour régulariser sa situation, a précisé le commissaire Chentouf ajoutant que l'accusé lui avait demandé alors le montant de 200.000,00 DA pour régulariser sa situation ce qui a poussé le ressortissant syrien à en informer les services de police. Sur la base des informations fournies par ce dernier, les éléments de la brigade ont tendu un piège à l'accusé après avoir photocopié les billets d'argent et fixé un rendez-vous pour remettre la somme.