Des responsables de la sûreté de la wilaya d'Alger rendront public, aujourd'hui au cours d'une conférence de presse, le bilan des interventions de leurs services durant la première semaine du mois de Ramadhan. Le chargé de la cellule de communication du commissariat central, M. Mohamed Zemouli, nous a certifié que les fonctionnaires de la police, en tenue ou en civil, déployés dans les quartiers de la capitale ont procédé à de nombreuses interpellations de personnes portant des armes blanches ou à feu, prohibées. Ils se sont attelés, également, à démanteler plusieurs marchés parallèles, notamment de fruits et légumes. Reconduit pour la énième fois, le plan de sécurité spécial Ramadhan semble donc porter rapidement ses fruits. “Le comportement des Algériens change pendant le mois de carême. Nous devions nous adapter à la situation et réduire les problèmes inhérents”, explique notre interlocuteur. Un supplétif de 5 000 fonctionnaires est venu renforcer le travail de quelque 12 000 officiers et agents de police, qui opèrent traditionnellement dans les rues d'Alger. “Même des cadres de la Sûreté nationale, parmi lesquels des commissaires et des commissaires principaux, sont sur le terrain pour superviser les opérations en temps réel”, ajoute le responsable de communication. Les quartiers populaires sont particulièrement ciblés par les rondes des patrouilles pédestres et motorisées de la police. L'apport des policiers en civil est particulièrement apprécié dans les lieux à haute concentration humaine, dont les marchés. Leur apparence anodine et passe-partout leur permet de repérer aisément les comportements suspects. Selon un communiqué transmis aux rédactions de la presse nationale dimanche, 43 barrages fixes supplémentaires ont été installés dans certains points noirs de la capitale. 430 patrouilles de la sûreté de wilaya, 71 Brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) et 16 brigades de la Garde républicaine renforcent le dispositif mis en place usuellement à Alger. Le plan de sécurité spécial Ramadhan vise, notamment à réduire les attaques contre les biens et les personnes, les risques des accidents de la circulation, mais aussi combattre la prolifération des commerces informels. S. H.