Les interventions des services de contrôle de la qualité et de la répression de la fraude du ministère du Commerce ont été axées, durant le premier trimestre 2009, sur les locaux de services, à savoir tous les restaurants, les cafés, les hôtels, les salons de coiffure et les douches publiques, a indiqué un responsable au ministère. De plus, cette opération a touché également "les différents marchés de détail, de gros, hebdomadaires et spécialisés", a précisé le directeur général intérimaire de la direction de contrôle économique du ministère du Commerce, Abdelhamid Boukahnoune, dans une déclaration à l'APS. Par ailleurs, 3000 infractions liées notamment au non respect des règles d'hygiène ont été relevées au niveau des fast-foods. Aussi, les opérations de contrôle dans les boucheries et abattoirs ont permis d'enregistrer 2000 infractions liées au non respect de la chaîne de froid, à la détention et vente de produits impropres à la consommation et à l'abattage illicite. D'autre part, les services de contrôle ont enregistré 51 852 infractions durant le premier trimestre 2009, toutes activités commerciales confondues. Quelque 46 057 procès-verbaux de poursuites judiciaires ont été dressés par les agents de contrôle à l'échelle nationale. Les marchandises non facturées s'élèvent à 12 milliards DA, tandis que les marchandises saisies ont été estimées à 380 millions DA pour péremption ou non conformité aux normes en vigueur. Selon les données du premier trimestre, 2 734 locaux commerciaux ont été fermés pour non affichage des prix des marchandises exposées et manquement aux règles d'hygiènes dans la production ou l'exposition des marchandises. S'agissant du contrôle des produits importés au niveau des frontières, M. Boukahnoune a précisé que "20.000 tonnes de marchandises impropres à la consommation ont été refoulées . 75% des marchandises refoulées ne sont pas conformes aux normes d'étiquetage". Il a ajouté que "les produits transitant par les frontières terrestres, maritimes ou aériennes sont soumis à des analyses afin de s'assurer de leur conformité au normes nationales". En cas d'absence de législation qui définisse la validité d'un produit importé à la consommation, on fait appel aux normes internationales ou celles appliquées dans le pays d'origine avant de permettre à un produit d'intégrer le marché. Nassim I.