L'instruction de l'affaire "Khalifa " est quand même venue infirmer la thèse portée par le député français des Verts, à savoir Noël Mamère. L'identification des sources d'alimentation des dépôts dans la banque "Khalifa" a démontré que la banque ne travaille pas avec "l'argent des généraux". On se rappelle que Noël Mamère avait soutenu l'hypothèse que c'est l'argent des généraux qui est déposé dans la banque. Normalement, ce député français qui avait réclamé des autorités françaises l'ouverture d'une enquête devrait en prendre acte pour faire son mea culpa. D'autre part, à écouter la majorité des P-DG et DG des entreprises, ou en conclut qu'il n'y a pas eu "d'instruction" d'en haut, ordonnant le retrait de l'argent du Trésor et des banques publiques pour le transférer impérativement vers la banque "Khalifa". "Pas d'argent des généraux", pas "d'instructions d'en haut", le procès devient donc une affaire "banque Khalifa gestionnaire des entreprises publiques". Pourquoi les caissiers, décaissent-ils sans décharge ? Quelqu'un avait dit que d'une part, Moumen Khalifa terrorisait les employés, et que d'autre part, les employés considéraient que la banque est une propriété de Khalifa et que celui-ci pouvait en disposer comme bon pouvait lui sembler. A ce niveau, apparaît une faille dans le système de formation bancaire qui n'a pas dû avoir insisté sur le fait qu'il ne saurait y avoir de différence dans la gestion des banques, que celles-ci relèvent du secteur public ou du secteur privé et que la loi et les règlements s'appliquent aux deux secteurs, plus particulièrement parce qu'il s'agit de l'argent des épargnants ou des entreprises.