Une table ronde, dans laquelle sont intervenus des spécialistes et professionnels, consacrée à la politique sociale et aux attentes citoyennes a été organisée, hier, au Centre de presse d'El Moudjahid. Les participants ont essayé de faire le tour de la question, chacun dans son domaine. Mme Benhabiles, présidente de l'association de solidarité avec la famille rurale, dans son intervention, a estimé que le respect de la dignité humaine est le véritable sens de la solidarité. Elle entend par là, les handicapés, notamment physiques, et les obstacles qu'ils rencontrent quotidiennement, avec une pension insuffisante pour subvenir à leurs besoins surtout quand il s'agit de soins médicaux. Les personnes âgées souffrant d'Alzheimer,(entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales) sont une catégorie qui est omise par les pouvoirs publics, et jusqu'à présent les malades ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale. Suivi par les non-voyants, dont l'handicap n'est pas considéré à 100%. Selon Mme Benhabiles ce genre de cas doivent être traités par les secteurs sociaux, sans négliger le rôle important de la société civile et les collectivités locales, notamment les APC qui sont censées pour servir le citoyen. La présidente de l'association de solidarité avec la famille rurale pense que le problème est dans le manque de coordination entre les institutions de l'Etat et la société civile. Elle refuse d'accepter les aides humanitaires, qui proviennent des organisations étrangères, jugeant que l'Algérie est riche et n'a pas besoin d'aides de l'extérieur pour subvenir aux besoins de ses citoyens. Par ailleurs, les responsables de la sécurité sociale ont constaté que ce secteur a enregistré une évolution et l'Algérie possède un système efficace en terme de sécurité sociale, dont le seul but est de garantir la paix aux citoyens et de répondre à leurs attentes. Selon un représentant de la Cnas, les réformes économiques de 1997 ont entraîné des pertes d'emplois. Face à cette situation, la Caisse nationale a assumé la prise en charge des travailleurs licenciés. Suivi, par le dispositif de 2004, qui concerne la catégorie des personnes âgées classée entre 45 ans et 50 ans, qui ont le droit de bénéficier d'un financement bancaire, allant jusqu'à 70%. En effet, les responsables de la Caisse nationale des retraités ( CNR ) ont présenté les grands axes de leurs politiques : en premier, la création d'un fonds de réserves des retraités, en deuxième, l'amélioration du pouvoir d'achat. En parallèle, la CNR assure la mise en œuvre de la sécurité sociale à domicile et un assistanat destiné aux personnes du 3e âge. A savoir que conformément à la loi 83/11 du 02.07.1983, les retraités bénéficient de l'assurance maladie et de l'assurance décès, pour une cotisation de 2% qui est retenue mensuellement sur leur pension. Ouzna Mesroua