A quelques jours de la tenue de la l'assemblée générale élective du Forum des chefs d'entreprise (FCE), prévue pour le 27 du mois en cours, la bataille pour la présidence de cette organisation patronale a déjà commencé. En effet, deux candidats briguent la présidence de la plus importante organisation patronale du pays. Il s'agit, de l'actuel président Réda Hamiani et de Slim Othmani, le patron des Nouvelles conserveries algériennes (NCA Rouiba). A 52 ans, cet industriel bénéficierait du soutien d'une partie des jeunes membres du FCE. «En m'appuyant sur la sagesse et l'expérience des anciens, en capitalisant aussi mes années d'expérience dans l'industrie, je suis prêt à apporter un plus à l'entreprise algérienne et à l'environnement des affaires», affirme Othmani dans un communiqué de presse présentant son programme. A ce propos, et selon le communiqué, les grandes lignes du programme de Slim Othmani s'articulent autour de cinq axes. Le premier concerne l'organisation interne du Forum, par la mise en adéquation avec la vision, les missions et les ambitions du FCE. Le FCE doit s'engager davantage et participer au débat économique. Le deuxième axe est lié à la place du FCE en Algérie et ses relations avec les autres organisations patronales, les associations de consommateurs, les banques, les associations professionnelles. Selon lui, il y a un important travail à faire pour renforcer et structurer les relations du FCE avec toutes les parties prenantes externes. Le FCE doit également s'ouvrir vers l'étranger. C'est le troisième axe de son programme. Sur ce point, le candidat à la direction du FCE estime qu'il est opportun «d'améliorer l'action internationale ayant pour ambition la construction d'un lien fort et actif avec nos partenaires internationaux, dont les associations, organisations patronales, et les institutions internationales» à ce titre, le FCE poursuit le communiqué «devra être un acteur actif et proactif des accords de libre-échange signés par l'Algérie» Le quatrième pilier du programme du patron NCA Rouiba, consiste à mettre le FCE au centre de la relation université-entreprise, de sorte à faire du FCE un réservoir naturel de cadres et managers algériens. Enfin, le cinquième axe du programme, Slim Othmani, compte faire du FCE «le réservoir de la relève patronale et l'encouragement des capitaines d'industrie» En outre, le postulant à la présidence du FCE compte consolider l'organisation interne et renforcer les équipes permanentes du FCE en les dotant des moyens nécessaires permettant la production d'idées, de publications et renforcer également les services aux membres en dotant l'organisation patronale d'une base financière solide à la hauteur de ses projets ambitieux. Souligne le communiqué.